Publicité
Publicité

Un candidat de Koh-Lanta menacé de mort sur les réseaux sociaux

Charles Decant édité par Manon Bernard - Mis à jour le . 2 min

L'un des candidats de la saison de Koh-Lanta, actuellement diffusé sur TF1, a été victime de menaces de décapitation sur les réseaux sociaux. Le candidat, qui est professeur d'histoire-géographie, s'en est pris à l'article du quotidien "Le Parisien" qui a médiatisé l'affaire et à la société de production de l'émission Adventure Line Productions. 

Un candidat de la saison actuelle de Koh-Lanta , diffusée sur TF1, Laurent, a été menacé de décapitation sur les réseaux sociaux par un homme, interpellé en début de semaine. Le quotidien Le Parisien annonce, vendredi 6 novembre, que cet homme a été condamné en comparution immédiate à 18 mois de prison, dont 6 avec sursis.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Ce n’est pas la première fois que des candidats du jeu d’aventure de TF1 font l’objet d’insultes ou de menaces de mort. Mais cette affaire a un écho particulier, puisqu'il se trouve que Laurent est prof d’histoire-géo, comme Samuel Paty, décapité le mois dernier pour avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet .

Une source proche de l’émission assure au Parisien qu’un soutien psychologique a été proposé au candidat, mais qu’il n’a pas été trop secoué par cet épisode.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

L'article du Parisien remis en cause par le candidat

C'est à ce moment-là que l’histoire prend une tournure plus étonnante. Après la parution de l’article, Laurent a pris la parole sur Facebook pour faire part de sa colère à l’encontre du Parisien. Il qualifie le quotidien de "presse people à scandale" et se demande comment il a pu mettre la main sur le procès verbal. Mais il reproche surtout que son identité ait été révélée sans son autorisation, avant de s’en prendre à la production de l’émission, Adventure Line Productions (ALP).

"La prod de 'Koh-Lanta' bloque toute notre communication, toutes nos interventions et contrôle nos réseaux sociaux. (Elle) participe au festin, ne trouve rien à redire et ne m'apporte aucune aide. (...) Tous participent à la mise en danger de la vie d'autrui et bafouent les droits les plus élémentaires de l'instruction", a-t-il déploré sur les réseaux sociaux. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Un "coup de stress du candidat"

Une intervention qui contredit complètement ce que disait la production, la veille, au Parisien. Le site Puremedias.com a joint Alexia Laroche-Joubert, la patronne d’ALP, la société qui produit "Koh-Lanta". Elle ne comprend pas du tout les déclarations de Laurent et parle d’un possible "coup de stress" du candidat. Elle rappelle que c’est lui qui a révélé ces menaces sur les réseaux sociaux et non pas Le Parisien et qu’ALP n’a rien à voir là-dedans.

Retrouvez toute l’actu médias dans notre newsletter quotidienne

Recevez chaque jour à 13h les principales infos médias du jour dans votre boîte mail. Un rendez-vous incontournable pour être au point sur l’actu, les audiences télé de la veille et faire un point sur les programmes à ne pas manquer.

Abonnez-vous ici

Alexia Laroche-Joubert assure également que la production a pris contact avec lui dès qu’il a fait part de ces menaces, qu’elle lui a proposé un soutien psychologique et juridique. Quant au contrôle des réseaux sociaux des candidats, elle est catégorique : "Il ment complètement. On ne contrôle pas, mais on accompagne. S'ils ont des difficultés, nous sommes là".

La suite après cette publicité

Ces dernières années, il a été possible de constater que les candidats pouvaient dire ce qu'ils voulaient. Laurent en a même donné la preuve lui-même, jeudi soir encore.