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Accusation de racisme à l’Assemblée : «C'est le vrai visage du Front national», lance Riester

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

Invité de la matinale d'Europe 1, Franck Riester, ministre délégué auprès de la Première ministre chargé des Relations avec le Parlement, s'est déclaré "choqué par les propos ignobles" tenus à l'Assemblée nationale. Lors d'une intervention du député LFI Carlos Martens Bilongo jeudi soir sur le "drame de l'immigration clandestine", le député RN Grégoire de Fournas a lancé dans l'hémicycle "qu'il(s) retourne(nt) en Afrique".

Au micro d'Europe de Dimitri Pavlenko, Franck Riester, ministre délégué auprès de la Première ministre chargé des Relations avec le Parlement, est revenu sur son ressenti et celui de la majorité à l'issue de l'altercation entre le député RN Grégoire de Fournas et le député LFI Carlos Martens Bilongo. "Je n'ai jamais ressenti une telle violence et un tel choc", détaille le ministre. 

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"Qu'il dit 'il' avec un 's' ou 'sans s", tout le monde a été choqué. J'ai vu des députés qui étaient en pleurs après ce moment-là", raconte le ministre. Selon Franck Riester, cet épisode témoigne "du visage de la haine, du vrai visage du Front national". À noter que dans ce contexte, le ministre utilise l'ancien nom du Rassemblement national

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"Les masques tombent, on voit ce que nous dénonçons depuis des années, le Front national qui essaye d'être plus respectable, qui met une cravate à l'Assemblée nationale est le parti de la haine et du racisme. Voilà la réalité", poursuit le ministre. 

"Une sanction très lourde" 

 

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D'après le ministre, les propos de Grégoire de Fournas sont d'une violence "sans nom et c'est absolument inacceptable dans une République dont les valeurs ne peuvent tolérer ça". Le ministre exige "une sanction très lourde". Il s'est également adressé à Marine Le Pen : "elle ne peut pas simplement couvrir son député. Elle doit prendre ses responsabilités. Va-t-elle accepter qu'un député ayant de tels propos reste au sein du groupe RN ? Je ne peux le concevoir".