Le président de l'Union populaire républicaine (UPR) François Asselineau a annoncé "la convocation dans les délais les plus brefs" d'un congrès du parti, en dénonçant une "tentative de déstabilisation" interne après des accusations de harcèlement présumé, a-t-on appris dimanche dans un communiqué.
François Asselineau a indiqué samedi soir que ce congrès, qui doit avoir lieu avant la fin de l'année, pourrait "se tenir autour du samedi 6 juin, avec des opérations de vote se tenant par Internet, bien sûr sous contrôle d'huissier, au cours des quelques jours précédents".
Une fronde d'une quarantaine de cadres
L'ancien candidat à la présidentielle, partisan d'une sortie de la France de l'Union européenne (Frexit), fait face à une fronde interne d'une petite quarantaine de cadres du mouvement qui affirment dans une lettre rendue publique cette semaine par Le Figaro que "des faits d'une exceptionnelle gravité ont été portés à la connaissance des membres du bureau national".
"Nous avons connaissance de documents et de témoignages indiquant l'existence de relations particulières et plus qu'insistantes de votre part" à l'égard de collaborateurs de l'UPR, "et ce dans le cadre professionnel", affirment les signataires du courrier. Selon eux, ces faits supposés ont "été source de graves souffrances psychologiques"
François Asselineau dément "catégoriquement" les accusations le visant
François Asselineau a "démenti catégoriquement" ces allégations. Samedi soir, il a estimé que cette mise en cause "viol(ait) la loi et les statuts du mouvement à un grand nombre de reprises".
"Seuls les adhérents ont le pouvoir de changer la direction du mouvement et de trancher le conflit interne qui est apparu", a ajouté François Asselineau. Dans un communiqué, il "invite les conjurés à présenter leur candidat et leur liste face à la sienne, afin de permettre aux adhérents de décider qui doit diriger l'UPR pour les trois ans qui viennent".