Selon les informations d'Europe 1, le médecin de l'Assemblée nationale suivrait même plusieurs députés pour toxicomanie. 1:47
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Alexis Delafontaine / Crédit photo : Martin Noda / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Après l'arrestation du député insoumis Andy Kerbrat, interpellé en pleine transaction de stupéfiants, le débat autour de la consommation de drogue en politique refait surface. Si le Nouveau Front populaire prend la défense de l'élu, la droite, elle, dénonce cet agissement. L'idée de faire passer des tests anti-drogue émergerait même à l'Assemblée. 

Existe-t-il un problème de drogue en politique ? Après l’arrestation en flagrant délit du député insoumis Andy Kerbrat, ses alliés du Nouveau Front populaire prennent sa défense, en justifiant qu’il ne serait pas le seul à consommer. Alors, Europe 1 est allée demander aux parlementaires si la drogue était monnaie courante et la gauche semble maintenant moins affirmative.

Des tests à l'Assemblée ?

Pour en avoir le cœur net, une idée émerge à l'Assemblée nationale : faire passer des tests anti-drogue aux députés. "Je suis favorable à la loi telle qu'elle doit être appliquée. Bien entendu, il faut qu'il y ait des tests partout", assure au micro d'Europe 1 Éric Ciotti. Même son de cloche pour le député du Rassemblement national, Laurent Jacobelli. "Aucun problème. Vous savez, moi, je n'ai jamais pris de drogue. Je pense que je n'en prendrais jamais. Je n'ai même jamais fumé de cigarettes", admet-il.

Chez la France insoumise, Danièle Obono refuse ces tests. "Pour quelles raisons ? On pourrait faire des tests anti-drogue dans les médias. On pourrait aussi le faire à l'école. En fait, ce n'est pas la logique du fonctionnement de notre société", souligne-t-elle.

Pour la sénatrice écologiste Mélanie Vogel, ce problème touche aussi l'entourage des ministres. "Je ne dis pas forcément les ministres, mais les personnes qui travaillent dans les cabinets. Oui, je pense que nous ne sommes pas en dehors de la société. Donc, les problèmes qui existent dans la société, ils se répercutent dans la classe politique", estime-t-elle. Selon les informations d'Europe 1, le médecin de l'Assemblée nationale suivrait même plusieurs députés pour toxicomanie.