C'est une image qui a marqué l'élection à la présidence de l'Assemblée nationale ce jeudi. Comme de tradition, c'est l'un des benjamins de l'hémicycle, en l'occurrence le député RN des Ardennes Flavien Termet, âgé de 22 ans, qui a accueilli le vote des élus au pied du perchoir. Si la coutume veut que chaque député, quel que soit son camp, serve la main de l'élu juste avant ou juste après avoir glissé son bulletin, une grande partie de La France insoumise et d'autres représentants de la Nation s'y sont refusés.
Flavien Termet serrant la main de Marine Le Pen.
Contacté par Europe 1, le jeune député RN veut d'abord saluer l'attitude positive qu'ont eu la plupart de ses collègues envers lui. "Dans une large majorité des cas, ça s'est très bien passé. L'ensemble des groupes, mis à part une bonne partie de La France insoumise, ont été très aimables. Il y a eu des échanges de félicitations", affirme-t-il.
"Parfois, ils tentent même l'intimidation"
Toutefois, "il y a seulement quelques députés insoumis, manquant énormément de courtoisie, qui refusent de nous serrer la main, parfois, ils tentent même l'intimidation comme Monsieur Delogu", relate Flavien Termet, évoquant le député qui avait fait interrompre une séance à l'Assemblée après avoir agité un drapeau palestinien.
Serrer la main à un parti raciste ? JAMAIS. pic.twitter.com/UVvXxA8gC9
— Sébastien DELOGU (@sebastiendelogu) July 18, 2024
"On les a vus aussi refuser de serrer la main à une jeune femme, Madame Mansouri (élue RN-Ciotti), jeune députée de l'Isère. Je trouve ça encore plus contestable", ajoute-t-il.