Élisabeth Borne au chevet du pouvoir d'achat des Français modestes : la Première ministre a annoncé mardi qu'une aide serait versée "à la rentrée" pour les plus modestes qui font face à la hausse des prix, notamment alimentaires. "Dans l'urgence, avec l'inflation, ce sera une aide versée directement sur le compte en banque, en une fois, tenant compte naturellement du nombre d'enfants dans la famille", a-t-elle détaillé sur France Bleu. Puis "une réflexion" sera lancée sur "un dispositif ciblé pour permettre à tous les Français d'accéder à des produits de qualité, des produits bio", a-t-elle ajouté.
Les deux dispositifs choisis par le gouvernement
Ce chèque alimentaire, destiné également aux plus modestes, permettant d'acheter des produits alimentaires locaux, durables voire bio est une promesse de campagne d'Emmanuel Macron. Repiquée parmi les propositions de la Convention citoyenne, et même déjà inscrite dans la loi Climat et Résilience à l'été 2021, l'idée d'un tel chèque circule depuis deux ans, sans jamais avoir été mise en œuvre.
Le gouvernement a donc opté pour "deux dispositifs" : une aide à l'inflation et une "réflexion" sur ce chèque alimentation. Pour les "gros rouleurs" qui font face à la flambée des prix des carburants, dans le sillage de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février, Elisabeth Borne a confirmé que la ristourne de 18 centimes sur les carburants, qui devait se terminer le 31 juillet, serait prolongée en août. Et "pour ceux qui font beaucoup de kilomètres par jour soit pour se rendre à leur travail, soit dans le cadre de leur travail", un dispositif "se mettra en place (...) à la rentrée pour (les) accompagner", a ajouté la cheffe du gouvernement.