La tête de liste de la majorité présidentielle aux élections européennes, Valérie Hayer, a estimé dimanche que "choisir l'extrême droite, c'est choisir l'affaiblissement du pays", peu après l'annonce par Emmanuel Macron d'une dissolution de l'Assemblée nationale, consécutive à la victoire du RN aux européennes.
"Dans le monde d'aujourd'hui, imaginer être plus forts en se repliant sur soi est une illusion"
"Partout en Europe, là où les populismes montent ou gouvernent leur pays, c'est le même constat : l'extrême droite menace des centaines d'années d'avancées pour nos droits et nos libertés", a lancé Valérie Hayer, dont la liste aux européennes est créditée d'un peu moins de 15% des voix.
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"Choisir l'extrême droite, c'est choisir l'appauvrissement des Français par son incohérence économique, son inaction et ses mensonges (...) c'est choisir l'affaiblissement du pays", a lancé Valérie Hayer, l'accusant de "ne pas respecter nos valeurs" et "de faire toujours le choix de s'en remettre à des puissances étrangères qui détestent la France et l'Europe". "Dans le monde d'aujourd'hui, imaginer être plus forts en se repliant sur soi est une illusion", a-t-elle ajouté.
Valérie Hayer a regretté que les eurodéputés du camp présidentiel "ne soient pas plus nombreux : nous n'avons pas su vous convaincre de nous placer en tête", a-t-elle observé. "Les Français nous envoient un message clair, (il faut) plus de résultats, plus de concret, (...) changer plus vite leur vie". Jusqu'au 30 juin et au 7 juillet prochain, dates des deux tours des législatives annoncées dimanche par le président de la République, "je m'engagerai pour donner une majorité claire à la France et aux Français", a-t-elle conclu.