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Il faut que Bayrou fasse «des concessions importantes» à la gauche, estime Glucksmann

Europe 1 avec AFP . 1 min
L'eurodéputé Raphaël Glucksmann estime que le Premier ministre François Bayrou doit faire "des concessions importantes" à la gauche, notamment sur les retraites, pour obtenir un accord de non-censure.
L'eurodéputé Raphaël Glucksmann estime que le Premier ministre François Bayrou doit faire "des concessions importantes" à la gauche, notamment sur les retraites, pour obtenir un accord de non-censure. AFP / © Serge Tenani / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Alors que le Premier ministre doit annoncer "avant Noël" la composition de son gouvernement, l'eurodéputé appelle François Bayrou à "négocier vraiment avec" la gauche. Plus tôt dans la semaine, le Parti socialiste avait déclaré ne pas avoir "trouvé les raisons de ne pas censurer" le nouveau locataire de Matignon.

L'eurodéputé Raphaël Glucksmann estime que le Premier ministre François Bayrou doit faire "des concessions importantes" à la gauche, notamment sur les retraites, pour obtenir un accord de non-censure, dans un entretien au quotidien Ouest-France publié samedi.

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La gauche ne veut "pas le chaos"

"Il faut que le camp présidentiel soit prêt à des concessions importantes sur les retraites, le pouvoir d'achat, la justice fiscale... Sinon, ce n'est pas un compromis, c'est une reddition", affirme le responsable de Place publique qui a mené la liste des socialistes aux élections européennes, arrivant arrivé en tête de la gauche.

Regrettant que le président ne se soit pas tourné vers "une personnalité issue de la gauche" pour Matignon, afin de marquer "une prise en compte de ses revers électoraux successifs", Raphaël Glucksmann assure qu"'il faut négocier un accord de non-censure avec François Bayrou" car la gauche ne veut "pas le chaos".

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Un accord de non-censure

"Mais pour que ça puisse fonctionner, il faut des évolutions majeures sur le fond", ajoute-t-il. Il qualifie de "faute grave" la tentation d'"encore une fois offrir à Marine Le Pen le pouvoir de faire chuter, ou pas, le gouvernement en levant ou baissant le pouce à l'Assemblée nationale".

"Et, pour cela, il n'y a pas quarante chemins : cela suppose un accord de non-censure entre le camp présidentiel et les socialistes, les écologistes comme les communistes", explique-t-il, enjoignant à François Bayrou d'"avancer vers les positions de la gauche", "négocier vraiment avec elle".

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Nommé à Matignon il y a huit jours, François Bayrou doit nommer un gouvernement "avant Noël". Le Parti socialiste, qui s'était dit prêt au compromis a regretté jeudi de n'avoir "pas trouvé les raisons de ne pas censurer" le nouveau Premier ministre. Son chef, Olivier Faure, s'est dit "consterné de la pauvreté de ce qui (a été) proposé".