La fin du mois avant la fin de la civilisation ? Les deux sujets, qui préoccupent les Français, sont liés selon Éric Zemmour. Dans l'émission Europe Matin mardi, le candidat de Reconquête! à l'élection présidentielle a fait un rapprochement entre les deux thèmes. "Je suis le seul candidat qui se soucie de la fin de la France", a d'abord lancé l'ex-polémiste, avant d'enchaîner au micro de Sonia Mabrouk : "Le jour où la France disparaîtra, les fins de mois seront beaucoup plus difficiles qu'avant."
"Je suis le seul qui appliquera vraiment mon programme"
Éric Zemmour a insisté dans Europe Matin : lui aussi propose des solutions pour revaloriser le pouvoir d'achat des Français, telles que "la baisse de la CSG, les primes zéro charge, le travailler plus pour gagner plus". Et si tous les candidats formulent cette promesse, l'ancien journaliste de souligner : "Je suis le seul qui appliquera vraiment mon programme." Éric Zemmour a notamment taclé sa concurrente Marine Le Pen, qui "n'accepte plus de dire les mots et quand on n'accepte plus, c'est qu'on refuse de faire les choses."
L'ex-polémiste met en avant l'union des droites, pour lui la seule façon de battre le président-candidat au second tour. "Marine Le Pen est la garantie or d'Emmanuel Macron et du système des partis à droite", a enchéri le président du parti Reconquête!.
La mise en garde contre la "libanisation" de la France
"Je préviens les Français : ce que j'appelle le Liban en grand, ce sera l'avenir de la France si je ne suis pas élu président de la République", a ajouté Éric Zemmour face à Matthieu Bock-Côté. L'ancien journaliste du Figaro a estimé qu'avec un second mandat d'Emmanuel Macron, ce serait deux millions d'immigrés "légaux" supplémentaires, "sans compter les clandestins", que l'Hexagone accueillerait. Dans cette "libanisation" de la France, Éric Zemmour s'attend également "à de la corruption, de la misère, de l'islamisation, et donc l'affrontement de bandes ethniques".
"Si je perds, la France est perdue", a soufflé le candidat de Reconquête!. "Si beaucoup de jeunes m'ont rejoint, c'est qu'ils en ont conscience", a-t-il enfin assuré.