Joachim Son-Forget, ex-LREM : "Je pense sincèrement que je rends service à Macron"

Joachim Son-Forget était l'invité d'Europe 1 mercredi.
Joachim Son-Forget était l'invité d'Europe 1 mercredi. © Fabrice COFFRINI / AFP
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Thibauld Mathieu , modifié à
Invité de Matthieu Belliard mercredi, le député Joachim Son-Forget revient au micro d'Europe 1 sur la polémique qui l'a vu quitter LREM pour fonder son propre parti, quelques jours après ses propos sexistes sur Twitter.
INTERVIEW

À l'Assemblée nationale, son comportement détonne. Quelques jours après son départ de LREM, provoqué par des propos sexistes contre la sénatrice EELV Esther Benbassa, Joachim Son-Forger l'assure : il n'est pas "le mec qui chante 'Au revoir président'". "Au contraire", explique-t-il mercredi au micro de Matthieu Belliard, sur Europe 1. "Je pense sincèrement, du fond du cœur, que je rends service à Emmanuel Macron", avance le représentant des Français de Suisse et du Liechtenstein, conscient que son attitude sur les réseaux sociaux peut "perturber".

"On a besoin d'humour". "Sur Twitter, la vie est en noir et blanc. C'est aussi vrai dans la vie publique. On a besoin d'humour, de satire, de second degré, voire de troisième ou de quatrième degré", défend celui qui puise fréquemment ses références dans la pop culture, entre Star Wars, Booba, Harry Potter ou la Pat' Patrouille, un dessin animé pour enfants.

 

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"En fait, il ne faut pas du tout mépriser notre jeunesse là-dedans, parce que c'est la plus à-même de pouvoir jouer avec les idées, avec l'humour, avec un pragmatisme incroyable. Et c'est largement ignoré par toute la politique, y compris mes jeunes amis de la République en marche", glisse encore Joachim Son-Forget.

"J'ai une vie avant et après la politique". C'est en partie la raison qui l'a poussé à fonder son propre parti, dont le nom, "Je suis Français et Européen", reprend ses initiales. Plus de 3.000 personnes s'étaient déjà inscrites sur son site mercredi matin. Et le député de prévenir, toujours à propos des jeunes : "Je ne les prends pas pour des électeurs, je m'en fous, j'ai une vie avant et après la politique".