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Le ministre des Transports favorable à la création d'un délit d'incivilité d'habitude pour faire «face à une réalité»

Yanis Darras - Mis à jour le . 1 min

Le nouveau ministre des Transports Philippe Tabarot, était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews. Au micro de Romain Desarbres, il est revenu sur sa volonté de créer un délit d'incivilité d'habitude, afin de réduire l'insécurité dans les transports.

Déchets sur le sol, pieds sur les sièges, appel téléphonique en haut-parleur... Les petites incivilités du quotidien sont nombreuses dans les transports en commun. Alors, pour mieux lutter contre, le nouveau ministre des Transports Philippe Tabarot se dit favorable à la création d'un délit d'incivilité d'habitude, couplé à une amende pouvant aller jusqu'à 7.500 euros. 

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Objectif : viser en priorité les personnes "qui, de manière régulière, souillent les métros, taguent, créent un sentiment d'insécurité, détériorent le matériel", explique-t-il sur le plateau de La Grande interview Europe 1-CNews. 

Créer un nouveau cadre législatif

Le ministre des Transports pointe du doigt également le faible tôt de recouvrement des amendes, et veut mieux cibler ceux qui sont désormais trop connus des services. "L'idée, c'est de pouvoir créer ce délit mais également un délit d'interdiction d'entrée en gare pour un certain nombre d'individus et ne pas attendre qu'ils commettent un acte de délinquance dans la gare pour pouvoir les expulser, mais les empêcher d'ores et déjà d'entrer parce qu'on sait qu'ils sont habituellement des délinquants potentiels", souligne-t-il.

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"Il y a vraiment besoin d'un cadre législatif nouveau", d'autant que cela "fait face à une réalité", insiste-t-il face à Romain Desarbres. "Sur l'année 2023, il y a eu 120 000 victimes dans les transports en commun de tout type sur l'ensemble du territoire national. Ça, c'est du concret. Sans parler du sentiment d'insécurité qui existe aussi. 46% des Français craignent de prendre les transports en commun ou se sentent en insécurité quand ils sont dans les transports en commun", insiste-t-il. Un chiffre bien trop élevé pour le ministre des Transports, qui espère le voir diminuer dans les prochains mois grâce à cette proposition de loi.