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Jacques Serais / Crédit photo : JULIEN DE ROSA / AFP
Les tractations vont bon train au sein du camp présidentiel, en quête du futur président du groupe Renaissance à l'Assemblée. Le Premier ministre Gabriel Attal et sa prédécesseur, Élisabeth Borne, semblent se dégager tandis que Gérald Darmanin, un temps intéressé, a préféré renoncer.

Parmi les multiples questions que la macronie va devoir trancher : celle de la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée. Des tractations ont lieu au sein du camp présidentiel et, en son sein, deux figures aspirent à prendre cette fonction : l'ancienne Première ministre, Élisabeth Borne, et l'actuel hôte de Matignon, Gabriel Attal

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, un temps intéressé par ce poste stratégique, préfère renoncer et, bien que marqué à droite, pourrait apporter son soutien à Élisabeth Borne, marquée à gauche. Les ennemis d'hier y verraient un intérêt commun : barrer la route de Gabriel Attal pour mettre à mal ses ambitions. 

Borne reçue à Matignon

Élisabeth Borne ne devrait pas s'engager tête baissée dans une bataille fratricide. L'ex-Première ministre a été reçue ce jeudi après-midi à Matignon mais, à ce stade, rien n'a filtré des échanges avec Gabriel Attal alors qu'officiellement, elle n'a pas fait acte de candidature. 

Ces tractations révèlent en tout cas le niveau de tension qui règne en macronie. Il s'agit là de se mettre d'accord sur l'incarnation de la ligne du camp présidentiel, alors que les députés prennent désormais leurs distances à l'égard du chef de l'État. L'élection pour la présidence du groupe aura lieu samedi matin.