Le député de l’Eure-et-Loir, élu pour la troisième fois dimanche dernier, incarne une droite totalement étanche au macronisme. Ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, il est réputé pour son sérieux et sa rigueur dans le traitement des dossiers. C’est lui qui a notamment présidé la commission d’enquête à l’Assemblée sur la vente d’Alstom à General Electric en 2014, validée à l’époque par Emmanuel Macron.
Une opposition d'intérêt général
Olivier Marleix fervent critique de la politique économique et industrielle du chef de l’Etat compte bien faire peser ses idées dans l’hémicycle. "Parmi les responsabilités qu’on a, on a celle d’être une opposition d’intérêt général, qui agit pour l’intérêt des Français, et on va aussi dessiner dans les 5 années qui viennent, la carte d’identité de ce qu’est la droite française", explique-t-il sur Europe 1.
Un profil politique proche de Michel Barnier
Olivier Marleix est aussi un spécialiste de la carte électorale, comme son père Alain Marleix, ancien secrétaire d’Etat de Nicolas Sarkozy. Et puis c’est un profil politique, proche de Michel Barnier et surtout de Laurent Wauquiez. Beaucoup à droite voient d’ailleurs dans son élection à la tête du groupe la main du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, pressenti pour prendre la présidence des Républicains à l’automne.