Une manière de mettre la pression sur la chambre haute, majoritairement à droite et favorable à la réforme. Ce mardi 7 mars, entre 1,1 et 1,4 million de manifestants sont attendus partout en France pour montrer leur mécontentement envers cette réforme. Pierre Ouzoulias, sénateur communiste des Hauts-de-Seine.
"C'est absolument massif"
"Ce qui est important pour nous dans l'hémicycle, c’est de montrer que l’on porte la voix de 70% de la population. C'est absolument massif. Le gouvernement et la droite sénatoriale n'ont pas de légitimité sociale. C'est quelque chose d'assez important, le gouverneur doit l'entendre", rapporte Pierre Ouzoulias, sénateur communiste des Hauts-de-Seine. La droite sera évidemment attentive à l'ampleur de la mobilisation. Mais pas question de reculer. François Patriat, sénateur Renaissance et proche d'Emmanuel Macron, juge, lui, le Parlement plus légitime que la rue.
"Défendre l'intérêt général"
"La colère sociale a le droit de s'exprimer. Le droit de grève doit être respecté, il est respectable. Maintenant, ici, quand on est parlementaire, on n'est pas là pour répondre à tout le monde. On est là pour défendre l'intérêt général. L'intérêt général aujourd'hui, c'est de faire en sorte qu'il y ait demain un système par répartition qui assure la retraite des générations suivantes et qui permette de ne pas approfondir le déficit", rapporte François Patriat, le sénateur de la Côte-d’Or. Un dialogue de sourds qui pourrait se tendre dans les prochains jours, avec d'un côté des blocages annoncés et de l'autre, sauf surprise, le vote de l'article 7 au Sénat.