«Tout va très bien» : Élisabeth Borne assure avoir «une relation très fluide» avec Emmanuel Macron

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"Tout va très bien", assure Élisabeth Borne après son apparente querelle avec Emmanuel Macron. © JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
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avec AFP / Crédits photo : JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
La Première ministre Élisabeth Borne a assuré jeudi avoir "une relation très fluide" avec Emmanuel Macron, après plusieurs jours de flottement dans le couple exécutif autour de la riposte à apporter au Rassemblement national. "Ce qui m'importe, c'est qu'on agisse pour répondre aux priorités des Français", a expliqué la cheffe du gouvernement.

"Tout va très bien" : Élisabeth Borne a assuré jeudi avoir "une relation très fluide" avec Emmanuel Macron, après plusieurs jours de flottement dans le couple exécutif autour de la riposte à apporter au Rassemblement national. "Ce qui m'importe, c'est qu'on agisse pour répondre aux priorités des Français", a expliqué la cheffe du gouvernement en marge d'un déplacement en Mayenne, en estimant que "le reste, c'est une tempête dans un verre d'eau".

Une déclaration sur le RN à l'origine de cette apparente querelle

Mercredi, Emmanuel Macron avait pris la peine de redire tout sa "confiance" à la locataire de Matignon, après avoir pourtant semblé la recadrer la veille à propos de la manière de contrer le Rassemblement national (RN). À l'origine de cette apparente querelle, un entretien donné dimanche par Elisabeth Borne à Radio J, au cours duquel elle avait estimé que le parti de Marine Le Pen était un "héritier de Pétain" porteur d'une "idéologie dangereuse" et dont il ne fallait pas "banaliser" les idées.

Lors du Conseil des ministres, deux jours plus tard, Emmanuel Macron avait appelé à ne pas combattre l'extrême droite "par des arguments moraux" mais par "le fond" et "le concret", selon plusieurs participants. Ces propos présidentiels rapportés avaient été vivement critiqués par les autres oppositions.

Des supputations quant à un possible changement de Premier ministre

S'il a assuré qu'il n'avait pas pour habitude de recadrer sa Première ministre en public ni même en Conseil des ministres, Emmanuel Macron n'en avait pas moins assumé une position distincte de celle d'Elisabeth Borne, mercredi, lors d'une conférence de presse à Bratislava, en marge d'un déplacement en Slovaquie.

Il avait ainsi estimé qu'on ne pouvait "plus battre" l'extrême droite "simplement avec des arguments historiques et moraux" (le terme "historique" renvoyant directement à la référence à Philippe Pétain, le chef de l'Etat français qui collabora avec l'Allemagne nazie). Ce nouvel épisode avait relancé les supputations quant à un possible changement de chef du gouvernement.