Depuis plusieurs semaines, à l'approche de Noël, on assiste à une recrudescence des vols de poulets, poulardes, dindes ou chapons dans la région de la Bresse, à cheval entre l'Ain et la Saône-et-Loire. Au GAEC des Tamaris, le vol a eu lieu début décembre. "Les cambrioleurs sont venus la nuit et se sont servis directement dans la chambre froide", a rapporté Clémence Rolly, éleveuse de volailles fines. "On nous a volé une cinquantaine de poulets, préparés, vidés, prêts à être consommés. C'est beaucoup, d'autant que cela représente du travail pour les élever, pour les préparer à la fin. Donc ça fait vraiment mal au cœur", a ajouté Clémence Rolly.
>> À LIRE AUSSI - Truffe, champignons, litchi... Au marché de Rungis, les indispensables pour le repas de Noël
"Les volailles sont belles"
Deux autres vols ont eu lieu ces derniers jours : l'un concerne des poulets de Bresse dérobés à la tombée de la nuit en plein champ. L'autre, des chapons tout prêts à déguster, a expliqué Katy Mondon, du comité interprofessionnel de la Volaille de Bresse. "À l'approche des fêtes, quand elles sont sur le point d'être commercialisées, les volailles sont belles, elles sont grasses, elles sont grosses. Et notamment les chapons, qui ont une valeur marchande importante avec un poids compris entre 3,5 et 5 kilos. Donc ça fait des belles volailles qui coûtent environ 100 à 150 euros pièce chez un éleveur", a rapporté Katy Mondon.
Le manque à gagner est donc important. C'est pour cela que certains éleveurs songent de plus en plus à s'équiper de caméras. En attendant, les gendarmes du secteur ont décidé de multiplier contrôles et patrouilles aux abords des fermes.