Publicité
Publicité

Cyclone Chido à Mayotte : la solidarité s'organise grâce à un pont aérien depuis La Réunion

Wilfried Devillers . 1 min

Trois jours après le passage de ce cyclone, le plus intense qu'ait connu Mayotte depuis 90 ans, l'archipel meurtri est en manque de tout, et les habitants s'alarment de la situation sanitaire qui se dégrade.

La solidarité nationale commence à s'organiser à Mayotte après le passage dévastateur et meurtrier du cyclone Chido. L'île est totalement dévastée, "70% des habitants ont été gravement touchés", a constaté le ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau, présent sur place pour constater les dégâts et coordonner le millier de secouristes à pied d'œuvre.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

25 patients ont été évacués en urgence vers l'île de La Réunion. Des opérations d’évacuation sanitaire, qui vont se poursuivre dans les prochains jours, rendues possibles grâce à un renforcement du pont aérien en place depuis dimanche entre l’île de la Réunion et l’archipel de Mayotte.

Priorité : assurer les besoins vitaux des habitants en eau et nourriture

L'île de la Réunion fait office de véritable hub logistique pour acheminer l’aide humanitaire, matérielle et les services de secours. Ce mardi, trois avions civils et quatre engins militaires vont assurer ces rotations. "Au total, il y aura chaque jour entre sept et dix vols au profit de Mayotte. Des renforts en gendarmes, en policiers, en sapeurs-pompiers, en personnel médical, en techniciens de télécommunication, spécialistes de l'aéroport pour rétablir l'aéroport", a détaillé le préfet de la Réunion, Patrice Latron.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Trois jours après la catastrophe, la priorité est d'assurer les besoins vitaux des habitants en eau et en nourriture. Vingt tonnes doivent être acheminées quotidiennement dès aujourd’hui ainsi que plusieurs centaines de conteneurs d’eau potable attendues dans la semaine, transportées par voie maritime.

Encore de nombreuses zones isolées

Concernant l’organisation de secours sur place : les grands axes routiers sont désormais praticables mais de nombreuses zones sont encore isolées, comme le précise Jean-Paul Bosland, le président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France. "On a besoin d'aller maintenant plus loin dans les chemins qui vont dans l'île, de tronçonner des arbres de manière à créer des premiers passages et de pouvoir continuer à faire cette reconnaissance complète de l'île."

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Une reconnaissance essentielle pour retrouver d’éventuelles victimes et avoir une véritable estimation du bilan humain et des dégâts causés par le cyclone.