Patrick et sa compagne avaient planifié leur week-end depuis longtemps. Leur escapade parisienne a cependant bien failli tourner court : leur train a été annulé. Impossible aussi de se faire rembourser l’hôtel et les activités réservés sur place. Ils se sont donc résolus à rejoindre leur lieu de villégiature... en voiture. Ils ont fait six heures de route depuis l’Isère et enduré la circulation très difficile dans la capitale. "On a fait 3h30 de bouchons pour faire 8 kilomètres… une grosse galère", soupire Patrick au micro d'Europe 1.
>> LIRE AUSSI - Grève des transports : pour les consommateurs, c'est la "galère" des courses de Noël
Pour Poppy et son compagnon, il est impossible de venir d’Angleterre en voiture mais ils se refusent à perdre une miette de Paris. Il va donc falloir s’adapter. "On trouvera d’autres solutions : la marche, le taxi ou le bus, c’est une bonne manière de visiter la ville !", affirme-t-elle, optimiste.
Plus de file d'attente au Louvre
Une fois sur place, nouvelle galère. La capitale essuie son dixième jour de grèves, avec seulement deux lignes automatiques de métro en marche et un service de bus assuré à 60% selon la RATP. Le RER A, lui, est fermé. Sur la ligne B, seul un train sur trois fonctionne.
Avantage : moins de transport signifie aussi moins d’affluence sur les lieux touristiques. "Il y avait moins de monde dans les endroits qu’on a visité", constate Florence, qui vient de Belgique et se rend régulièrement en France. "Au Louvre, par exemple, il n’y avait pas de file d’attente, il y avait moins d’inconvénients." Seul regret pour bon nombre d’étrangers venus visiter la capitale : les services de transport de la RATP et de la SNCF peinent à traduire les informations communiquées sur le trafic.