Vous sentez-vous prêt en cas d'inondation ? Ces dernières semaines, plusieurs départements français, dont le Gard, l’Ardèche, la Haute-Garonne, le Var, et le Rhône, ont subi de fortes intempéries causant des dégâts considérables. D'après une étude d'Assurances Prévention, 52% des Français pensent être bien préparés face aux inondations. Mais dans les faits, lorsque la catastrophe se produit, la réalité est toute autre. La Caisse centrale de réassurance (CCR) a estimé entre 350 et 420 millions d'euros le coût des inondations survenues dans plusieurs régions de l'Hexagone début octobre. Fort heureusement, malgré des dégâts matériels colossaux, aucun mort n'a été recensé.
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"C'est en général la précipitation, l'impatience et la curiosité qui créent des dégâts"
Selon Eric Brocardi, porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers, les réactions face aux catastrophes naturelles montrent un manque de préparation et de réflexes appropriés. "On n'a pas les bons réflexes encore quand il s'agit des inondations. L'instant où on demande aux gens d'évacuer, ils ne le font pas. Quand il y a des incendies de forêt à proximité des maisons on dit aux gens de rester chez eux, de fermer les volets mais les gens ne le font pas. Ils prennent la voiture, ils s'en vont. C'est en général la précipitation, l'impatience et la curiosité qui créent des dégâts."
Ce manque de préparation peut entraîner davantage de victimes, d'où l'importance cruciale de la prévention. Parmi les mesures préconisées, la création d'un "kit d’urgence" figure en bonne place : il pourrait inclure la numérisation des documents importants afin de ne pas les perdre, explique Eric Brocardi. Pour sensibiliser le public, des événements comme Tous résilients aux risques et les Journées des risques naturels sont organisés chaque année, rappelant que la prévention reste le meilleur moyen de limiter les dégâts en cas de catastrophe naturelle.