Publicité
Publicité

L'Assemblée nationale interdit le démarchage téléphonique sans consentement

Europe 1 Avec AFP . 1 min

Europe 1 13h

Céline Géraud

Face aux risques de fraudes aux aides publiques, l'Assemblée nationale a voté lundi l'interdiction du démarchage téléphonique sans consentement préalable du consommateur. Elle permettra notamment de suspendre l'octroi ou le versement d'une aide publique durant trois mois en cas d'indices sérieux de fraude.

L'Assemblée nationale a voté lundi soir pour l'interdiction du démarchage téléphonique sans le consentement préalable du consommateur, une disposition introduite par une députée écologiste dans un texte porté par les macronistes pour lutter contre les fraudes aux aides publiques.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Ce texte, qui veut d'abord renforcer l'arsenal juridique pour réprimer les fraudes aux aides publiques, notamment celles concernant les travaux de rénovation énergétique, contient aussi des mesures pour les prévenir.

S'attaquer au détournement des "dispositifs d'aide publique"

Un article visant notamment à restreindre les démarchages commerciaux agressifs, et souvent frauduleux, de certaines entreprises a été sensiblement modifié pour inclure l'interdiction générale du principe du démarchage commercial non consenti. Cette disposition introduite par la députée écologiste Delphine Batho en commission des Affaires économiques fin novembre, a été maintenue en séance où l'article a été adopté.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Les gens n'en peuvent plus, et c'est au travers de ces démarchages qu'on retrouve des fraudes, des arnaques, et donc il est important que ça soit interdit", a-t-elle pointé. L'élue écologiste a soulevé l'inefficacité du dispositif "Bloctel", une liste d'opposition téléphonique entrée en application en 2016, qui permet aux consommateurs, à leur demande, d'être épargnés du démarchage.

La proposition entend s'attaquer "avec fermeté" au détournement des "dispositifs d'aide publique", au bénéfice par exemple de la formation professionnelle ou de la transition écologique, selon la ministre des Compte publics Amélie de Montchalin. Elle permet de suspendre l'octroi ou le versement d'une aide publique durant trois mois en cas d'indices sérieux de fraude, ou de renforcer le partage d'informations entre administrations. Elle limite également la sous-traitance.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"L'objectif est simple : agir rapidement pour éviter que des fonds publics ne tombent entre les mains de fraudeurs souvent difficiles à retrouver une fois les sommes détournées", selon le rapporteur du texte, le macroniste Thomas Cazenave.

Cet article vous a plu ? Vous aimerez aussi...
Recevoir la newsletter Société
Plus d'articles à découvrir