Il a été le premier à être traité de "porc" en octobre dernier, lorsque la campagne #balancetonporc a été lancée sur Twitter par la journaliste Sandra Muller. Eric Brion, ancien directeur général de la chaîne de télévision Equidia, a répliqué dans une tribune publiée dans Le Monde samedi.
"Des propos déplacés". Le 13 octobre dernier, Sandra Muller avait écrit dans un tweet : "'Tu as de gros seins. Tu es mon type de femme. Je vais te faire jouir toute la nuit' Eric Brion ex-patron d'Equidia". Depuis cette accusation, Eric Brion ne s'était jamais exprimé.
" Tu as des gros seins. Tu es mon type de femme. Je vais te faire jouir toute la nuit" Eric Brion ex patron de Équidia #balancetonporc
— Sandra Muller (@LettreAudio) 13 octobre 2017
Dans sa tribune, il reconnait avoir eu "des propos déplacés" "à une seule reprise" envers la journaliste, qui lui avait plu lors d'"un cocktail arrosé très tard dans une soirée". L'homme, au sujet de cette "goujaterie", "réitère ses excuses".
Des conséquences "disproportionnées" ? Bien que "favorable" à la "libération de la parole", Eric Brion s'interroge cependant sur les suites de la campagne #balancetonporc : "Les conséquences ne sont-elles pas disproportionnées ?". Depuis le 13 octobre dernier, il reçoit des "insultes" et ne peut plus travailler. Selon lui, il n'a pas été l'auteur d'un "harcèlement sexuel" dans un contexte professionnel mais plutôt d'une "drague lourde". Dans cette affaire, il aurait préféré que la justice tranche et réclame encore aujourd'hui "le droit à la vérité et à la nuance". Sandra Muller a salué sur Twitter les excuses d'Eric Brion.
#balancetonporc. Le mien s est excusé dans @lemondefr où nos versions sont côte à côte. Faute avouée à moitié pardonnée . Pour l’autre moitié , du travail collectif afin de faire avancer la société. Tous ensemble. https://t.co/yapJBd1DOP
— Sandra Muller (@LettreAudio) 30 décembre 2017