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«Malgré tout ce qui est fait, ça continue» : une semaine après la mort d'Élias, l'émotion reste vive à Paris

Guillaume Dominguez . 1 min

Une semaine après l'agression et le décès d'Élias, 14 ans, tué d'un coup de couteau pour ne pas avoir voulu donner son portable à deux mineurs, un hommage lui a été rendu dans l'intimité. L'émotion était très vive, notamment pour l'équipe de football dans laquelle il s'entraînait.

Quelques bouquets de fleurs accrochées aux grilles du parc témoignent encore du drame qui s'est joué sur ce lieu. Il y a une semaine, Élias était tué, lors d'une agression, d'un coup de couteau, pour ne pas avoir voulu donner son portable à deux mineurs. Difficile pour André de passé à côté. Ce riverain, qui emprunte tous les jours ce chemin, a enfin trouvé le courage aujourd'hui de s'arrêter. 

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"Malgré les marches blanches, ça continue"

"Mes deux fils font du football, ils ont 12 et 14 ans. Je pense aux parents, à la tristesse de ne plus voir son enfant. Ça veut dire un lit où il n'y a plus personne dedans. Pour la famille, c'est horrible. C'est la violence, la violence, la violence pour rien du tout, pour un téléphone".

C'est devenu banal, souffle-t-il. Une fatalité à laquelle Hamza refuse de se résoudre. Pour cet éducateur sportif, une semaine après le drame, la tristesse a laissé place à la colère : "Je constate, malgré tout ce qui est dit ou fait, ça continue. En fait, c'est une recrudescence de violence permanente, un peu partout en France, dans les quartiers, entre les jeunes. Et puis un peu de négligence aussi au niveau des parents. Malgré les marches blanches, ça continue". 

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Et, en accord avec la famille d'Élias, son club de football a ouvert ce samedi une cagnotte. Les fonds recueillis seront reversés à une association. 

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