Il y a cinq ans, Emmanuel Macron promettait de remettre la cathédrale en état dans un délai de cinq ans. À l'époque, cette promesse avait tout de la mission impossible. Trop de dégâts, pas assez de temps, de matériaux ou d'ouvriers spécialisés… C'était sans compter sur la mobilisation et l'élan de solidarité avec plus de 800 millions d'euros récoltés pour la restauration. Le défi lancé par le chef de l'État est sur le point d'être tenu.
En cette journée d'anniversaire de l'incendie de Notre-Dame de Paris, pas de costume de chef de chantier ce lundi 15 avril pour Emmanuel Macron. Contrairement à ce qu'il avait pris l'habitude de faire ces dernières années, il ne se rendra pas au chevet de la cathédrale pour cet anniversaire.
"L'année des fiertés françaises"
Cette fois, le chef de l'État attend les célébrations de la réouverture de Notre-Dame à partir du 7 décembre. Il veut en faire un moment clé de 2024, "l'année des fiertés françaises", comme il l'avait proclamé lors de ses vœux en citant la reconstruction de la cathédrale comme la preuve que la France, lorsqu'elle est fière d'elle-même, accomplit l'impossible. Un succès sur lequel Emmanuel Macron veut capitaliser en érigeant comme le symbole de sa détermination et de sa méthode.
>> LIRE AUSSI - Notre-Dame de Paris : rencontre avec l’organiste qui jouait lorsque le feu s’est déclaré
L'incendie de Notre-Dame a mis en lumière ce qui constitue l'ADN du macronisme, avance même un proche du président, évoquant la capacité à lever tous les blocages administratifs ou culturels pour se concentrer sur l'essentiel.