Après le repas de Noël, beaucoup songent déjà à celui du Nouvel An. Et ceux qui n'aiment pas cuisiner peuvent toujours commander, tout simplement. Ce qui est une bonne nouvelle pour les traiteurs qui ont vécu deux années très compliquées à cause du Covid. L'activité reprend enfin pour le secteur, même si tous les voyants ne sont pas encore au vert.
Le Covid et l'inflation continuent de porter préjudice au secteur
Dans les cuisines des traiteurs du groupe Éventail à Vendenheim en Alsace, on s'affaire. Les fêtes de fin d'année, c'est la grosse période d'activité. Jean-Jacques Mahr, président du groupe, n'avait plus connu cela depuis deux ans. "2020 et 2021 ont été des années très compliquées. Sur les deux ans, on a perdu à peu près 60 à 70 % du chiffre d'affaires", explique-t-il.
Cette année devrait être similaire à 2019, mais pour autant, il aurait pu faire mieux. "On subit en cette fin d'année deux phénomènes. Le premier : la recrudescence du virus, nos clients deviennent de nouveau prudents. Par exemple, nous avons un hôpital qui nous a annulé une prestation de 800 personnes", souligne le président du groupe de traiteurs au micro d'Europe 1. "Et le deuxième : l'inflation. On a beaucoup d'entreprises qui préfèrent cette année donner un chèque-cadeau à leurs collaborateurs plutôt que d'organiser une fête de Noël."
Sans compter la hausse des matières premières. Et Jean-Jacques Mahr redoute l'augmentation des tarifs de l'énergie début 2023. "Au 1ᵉʳ janvier, mon coût énergétique va être multiplié par quatre", s'inquiète-t-il. Une hausse qui correspond à presque 3 % de son chiffre d'affaires.