Le Raid et des gendarmes mobiles ont été déployés à Dijon à partir de lundi, afin de disperser des individus cagoulés et armés voulant défendre leur quartier des Grésilles, après trois expéditions punitives menées par plusieurs dizaines de Tchétchènes au cours du week-end. Jean-Michel Fauvergue, député LREM de Seine-et-Marne et ancien patron du Raid, explique sur Europe 1 mercredi qu'il n'a pas été surpris par l'envoi du Raid, à Dijon.
"On a envoyé [le Raid] ès-qualités"
"On a envoyé [le Raid] ès-qualités", justifie Jean-Michel Fauvergue. Lundi, François Rebsamen, le maire socialiste sortant de Dijon, a obtenu l'envoi d'un renfort de 110 gendarmes mobiles. Dans la soirée, 60 d'entre eux, une quarantaine de CRS et des renforts de la brigade anticriminalité (BAC), ainsi que du Raid, sont intervenus afin de mettre fin aux troubles.
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À la suite de l'agression présumée d'un adolescent tchétchène de 16 ans par des dealers, trois expéditions de représailles ont été menées par des centaines de Tchétchènes au cours du week-end, à Dijon. Et lundi, quelque 150 personnes, parfois encagoulées et armées, se sont rassemblées dans le quartier sensible des Grésilles. Quelques poubelles et une voiture ont été incendiées, et plusieurs individus armés ont tiré plusieurs fois en l'air en début de soirée.
Le Raid a été envoyé pour "intervenir sur des individus qui étaient armés"
"On n'a pas envoyé le Raid pour faire du maintien de l'ordre", appuie Jean-Michel Fauvergue. "On a envoyé le Raid parce que des armes circulaient", explique-t-il. "C'était pour intervenir sur des individus qui étaient armés", souligne l'ancien patron du Raid.
Alors que plusieurs habitants du quartier ont pointé un retard dans l'intervention des forces de l'ordre, Laurent Nuñez, le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur a balayé ces accusations à la sortie d'un commissariat dijonnais mardi. "Les forces de l'ordre ne sont pas restées en retrait, c'est complètement inexact", a-t-il récusé.