Finalement il s'est excusé. L'Uruguayen Luis Suarez a présenté lundi ses excuses à l'Italien Giorgi Chiellini pour la morsure qu'il lui a infligée lors d'un match du Mondial la semaine dernière.
Un message sur Facebook. "Je me repens profondément, je demande pardon à Giorgio Chiellini et à toute la famille du football", dit le footballeur sur Facebook en promettant de ne plus recommencer. "Je m'engage publiquement à ne jamais plus provoquer un incident de ce type", ajoute l'attaquant vedette de Liverpool. Suarez a été suspendu neuf matches internationaux et quatre mois de toute activité dans le football par la Fifa pour son geste.
Suarez a été suspendu neuf matches internationaux et quatre mois de toute activité dans le football pour son geste devenu "l'affaire Suarez".
This means nothing! Pack your bags son! #Suarezpic.twitter.com/VZBVoATvDx— Samuel Asamoah (@SamuelAsamoah) June 30, 2014
"L'affaire" Suarez. Alors qu'il avait nié avoir mordu le joueur italien dans son témoignage transmis à la Fifa, l'Uruguayen déclare cette fois-ci: "Il est certain que mon confrère Giorgio Chiellini a subi dans son duel avec moi les effets physiques d'une morsure". L'incident avait eu lieu le 24 juin à Natal lors du dernier match de poule de l'Uruguay, victorieuse de l'Italie 1 à 0 et qualifiée pour les huitièmes de finale. Les images montrent Suarez venir dans le dos de Chiellini et le mordre à l'épaule.
L'affaire a suscité de nombreuses réactions indignées mais Suarez a obtenu de nombreux soutiens dans son pays, dont celui du président de la République José Mujica. Le chef de l'Etat a injurié la Fifa lundi, la traitant de "bande de vieux fils de putes". José Mujica, qui avait dit auparavant n'avoir vu Suarez "mordre personne", a qualifié de "fasciste" la sanction infligée au joueur. Chiellini a réagi aux excuses sur Twitter en assurant que l'affaire faisait partie du passé. "Tout est oublié. J'espère que la Fifa réduira ta suspension", a dit l'Italien, qui avait déjà jugé "excessive" la punition de l'Uruguayen.
AFFAIRE SUAREZ - Le président uruguayen et les "vieux fils de p…" de la Fifa
Morsure : "Ce qu'a fait Suarez n'était pas juste"