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Cyrille de la Morinerie / Crédit photo : Natalia KOLESNIKOVA / AFP , modifié à
La star du volley tricolore, Earvin Ngapeth, a posé ses valises à Poitiers où il évoluera jusqu'à la fin de la saison. L'arrivée du double champion olympique dans le Poitou suscite un engouement sans précédent. La rencontre de samedi soir face à Narbonne se disputera à guichets fermés.

C’est un sacré coup de projecteur pour le volley-ball français dont le championnat commence ce week-end. Le double champion olympique Earvin Ngapeth a rejoint le club de Poitiers jusqu'à la fin de la saison, avec une clause de départ fin décembre. Une arrivée qui provoque un engouement exceptionnel. 

"C'est comme si Michael Jordan débarquait dans le championnat de France"

Ce samedi soir, le stade poitevin jouera à guichets fermés face à Narbonne et les billets se sont arrachés comme des petits pains. La billetterie de Chaumont, premier club à recevoir Poitiers, a également été prise d’assaut et le site a été momentanément saturé. En ville, tout le monde ne parle plus que de la signature du phénomène du volley français.

Dominique, supporter de longue date du Stade Poitevin, est aux anges, ravi de voir débarquer celui qu'il considère comme une légende. "C’est comme si Michael Jordan débarquait dans le championnat de France de basket. C’est un tsunami ! Lors du dernier match amical qui était pourtant payant, la salle était pleine. Ce soir, l’enceinte sera pleine à craquer. Il y aura peut-être des personnes dehors, on ne pourra pas faire rentrer tout le monde", sourit-il. 

13 ans après ses derniers matches à Tours, Earvin Ngapeth passé par les championnats italiens, russes et turques, revient en France, non pas pour des motifs financiers, mais en raison des liens très forts qu'il entretient avec Poitiers, club dans lequel son père a entraîné. "Il a tous ses repères, ses amis d’enfance, sa mère vit toujours à Poitiers. Earvin a toujours dit que si l’occasion se présentait, il jouerait à Poitiers, car il n’a jamais pu évoluer au club", explique à Europe 1 le président du stade poitevin François Garreau. 

Poitiers va même privatiser l’Arena du Futuroscope fin décembre pour le dernier match de l’année. Dans la foulée de la rencontre, Earvin Ngapeth enlèvera son short et son maillot et troquera sa casquette de sportif pour celle d'artiste. L’emblématique volleyeur, chanteur de rap reconnu, se produira sur scène.