Pavés descellés, feux tricolores arrachés et terrasses vandalisée... À Paris, la manifestation des "gilets jaunes" sur les Champs-Élysées samedi a fait beaucoup de dégâts. Toutes les boutiques de l’avenue ont dû fermer. À un mois jour pour jour de Noël, le manque à gagner est considérable pour les commerçants.
Une journée noire. Près de la place de l’Étoile, où les affrontements ont été les plus violents, les stigmates sont toujours visibles sur les magasins : vitrines brisées, graffitis sur les devantures… Dimanche, les commerçants ont pu rouvrir leurs portes, mais beaucoup estiment qu’ils ne pourront pas compenser le manque à gagner.
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"C’est la première fois depuis quinze ans que l’on ferme". Auprès d’Europe 1, un responsable d’une enseigne de prêt-à-porter déplore une perte de plusieurs centaines de milliers d’euros. "Jamais la boutique n’a été fermée toute une journée, que ce soit pour des raisons de manifestations ou bien pour la Coupe du monde. C’est la première fois depuis quinze ans que l’on ferme les portes", déplore-t-il. "Rattraper un samedi, c’est quasiment infaisable." Et d’autant plus qu’à un mois des fêtes de fin d’année, le Black Friday et ses supers soldes promettaient des recettes exceptionnelles.
Un chiffre d'affaire menacé. Chez tous les commerçants, on redoute maintenant une nouvelle journée d’action samedi prochain. Au Drugstore Publicis, près de la place de l’Etoile, on nous confie même redouter une semaine catastrophique pour le chiffre d’affaires.