Etait-il Irlandais ou Ecossais ? C'est la question qui fait débat depuis des siècles. Pour remonter à l’origine du whisky, il faut dater l’arrivée de la distillation en Europe. Connue en Égypte dès l’Antiquité, les Arabes la perfectionne au 10e siècle et elle arrive en Europe au 12e siècle. Les Irlandais prétendent que cette technique aurait été rapportée par Saint-Patrick en 432 suite à un voyage en Égypte. À l’époque, ce sont essentiellement les moines qui distillent, des plantes ou du miel pour obtenir une boisson médicamenteuse qui n’a rien à voir avec le whisky.
Il faut attendre les années 1490 pour voir apparaître un produit qui ressemble à ce que nous connaissons aujourd’hui, essentiellement issu de distillation clandestine. Des lois apparaissent, les recettes se précisent et, en 1823, naissent les premiers « pur malt » en Écosse et la reconnaissance officielle du whisky. Mais jusqu’au milieu du 19e siècle, les Irlandais dominent le marché avec leur fameux Irish Whiskey.
L’immigration des populations vers les États-Unis va donner naissance, là-bas, au Bourbon, un whiskey à base de maïs né dans un comté qui n’existe plus, le comté de Bourbon.
- Blend : mélange de malts et de grains (blé, maïs, avoine, seigle)
- Single malt : pur orge provenant d’une seule distillerie
- Whisky tourbé : les grains d’orge sont séchés au feu de tourbe, une matière organique issue de la décomposition des végétaux