Chaque matin, Jean Zeid livre ce qu’il se fait de mieux en matière d'innovation. Ce jeudi, il s'intéresse à la startup Done qui propose une solution pour valoriser les stocks d'invendus en les offrant à des associations en échange d'une réduction d’impôt de 60 % sur la valeur des produits donnés.Ce jeudi matin, on valorise les stocks d’invendus.Et plus particulièrement des stocks de produits non alimentaires invendus. Vêtements, électroménager, jouets, meubles, les espaces de déstockage ont beau se mulitplier en ligne ou en physique, 630 millions de produits non alimentaires ne seront jamais achetés et utilisés avant leur destruction en France chaque année. La start up donne a sortie sa calculette et estime à 4 milliards d’euros le total des produits oubliés dans les entrepôts des entreprises, sans oublier la facture des locaux pour entreposer tout ça. 15 % d'entre eux seraient détruits. Done se propose de sauver ses stocks dormants.Que propose cette société ? Et bien comme le suggère son nom Done, sa solution passe par le don pour se délester de ces biens destinés à être détruits, qu’ils soient issus de surstocks, des retours clients ou d’invendus. Dans cette histoire, la société créée par Thomas Moreau et Guillaume Delory joue en fait les intermédiaires ou plus précisément les facilitateurs entre les associations et les entreprises et associations, et ce quel que soit le volume et la typologie du don. En 10 petits jours, elle promet de proposer aux entreprises volontaires des projets associatifs locaux ou régionaux à fort impact sociétal.Et ça peut séduire les entreprises ? Dis comme ça, peut-être pas. Mais si je vous dis que chaque don permet à l’entreprise donatrice de bénéficier d’une réduction d’impôt de 60 % sur la valeur des produits donnés, sur les frais de service de Done, et sur les frais de transport, ça peut vous les faire changer d’avis. La solution Done est gratuite pour les associations et sans abonnement ni engagement pour les entreprises. Pour aider ces dernières un peu plus, elle les accompagne dans l’identification de ses stocks coûteux et qui dorment. Ensuite, Done propose ces stocks à des associations en vue de concrétiser des projets concrets. Les associations peuvent être de tout type, de toutes tailles, locales ou régionales. Tout est fait encore pour minimiser l’empreinte carbone, jusqu’au transport. Enfin, Last but not least, Done s'occupe de la traçabilité administrative et fiscale des biens ayant trouvé de nouveaux propriétaires. ça aussi c’est rassurant. Pour rendre ce passage au don plus simple et accompagner ces différents acteurs, Done a crée une plateforme de gestion en ligne intuitive. Tout est fait pour rendre ce don désirable si je puis dire. Pourquoi ce type de don n’est-il pas plus répandu dans les entreprises ? Déjà, il faut s’en occuper et on n’a pas toujours le personnel pour, les PME et grandes entreprises ne sont pas toutes au courant des 60%, jeter ne coûte pas si cher, et parfois stocker est plus rentable que recycler ou déstocker. Reste que Done a collaboré avant des marques comme Boulanger, Leroy Merlin ou Saint-Gobain. En 2022, Done a sauvé cinq millions d'euros de produits, en 2023, 10 avec un chiffre d'affaires de 1,2 million d'euros. Le don ça rapporte.
En savoir plus22 juillet 2024
Chaque matin, Jean Zeid livre ce qu’il se fait de mieux en matière d'innovation. Ce jeudi, il s'intéresse à la startup Done qui propose une solution pour valoriser les stocks d'invendus en les offrant à des associations en échange d'une réduction d’impôt de 60 % sur la valeur des produits donnés.
Ce jeudi matin, on valorise les stocks d’invendus.
Et plus particulièrement des stocks de produits non alimentaires invendus. Vêtements, électroménager, jouets, meubles, les espaces de déstockage ont beau se mulitplier en ligne ou en physique, 630 millions de produits non alimentaires ne seront jamais achetés et utilisés avant leur destruction en France chaque année. La start up donne a sortie sa calculette et estime à 4 milliards d’euros le total des produits oubliés dans les entrepôts des entreprises, sans oublier la facture des locaux pour entreposer tout ça. 15 % d'entre eux seraient détruits. Done se propose de sauver ses stocks dormants.
Que propose cette société ?
Et bien comme le suggère son nom Done, sa solution passe par le don pour se délester de ces biens destinés à être détruits, qu’ils soient issus de surstocks, des retours clients ou d’invendus.
Dans cette histoire, la société créée par Thomas Moreau et Guillaume Delory joue en fait les intermédiaires ou plus précisément les facilitateurs entre les associations et les entreprises et associations, et ce quel que soit le volume et la typologie du don. En 10 petits jours, elle promet de proposer aux entreprises volontaires des projets associatifs locaux ou régionaux à fort impact sociétal.
Et ça peut séduire les entreprises ?
Dis comme ça, peut-être pas. Mais si je vous dis que chaque don permet à l’entreprise donatrice de bénéficier d’une réduction d’impôt de 60 % sur la valeur des produits donnés, sur les frais de service de Done, et sur les frais de transport, ça peut vous les faire changer d’avis.
La solution Done est gratuite pour les associations et sans abonnement ni engagement pour les entreprises. Pour aider ces dernières un peu plus, elle les accompagne dans l’identification de ses stocks coûteux et qui dorment. Ensuite, Done propose ces stocks à des associations en vue de concrétiser des projets concrets. Les associations peuvent être de tout type, de toutes tailles, locales ou régionales. Tout est fait encore pour minimiser l’empreinte carbone, jusqu’au transport.
Enfin, Last but not least, Done s'occupe de la traçabilité administrative et fiscale des biens ayant trouvé de nouveaux propriétaires. ça aussi c’est rassurant.
Pour rendre ce passage au don plus simple et accompagner ces différents acteurs, Done a crée une plateforme de gestion en ligne intuitive. Tout est fait pour rendre ce don désirable si je puis dire.
Pourquoi ce type de don n’est-il pas plus répandu dans les entreprises ?
Déjà, il faut s’en occuper et on n’a pas toujours le personnel pour, les PME et grandes entreprises ne sont pas toutes au courant des 60%, jeter ne coûte pas si cher, et parfois stocker est plus rentable que recycler ou déstocker. Reste que Done a collaboré avant des marques comme Boulanger, Leroy Merlin ou Saint-Gobain. En 2022, Done a sauvé cinq millions d'euros de produits, en 2023, 10 avec un chiffre d'affaires de 1,2 million d'euros. Le don ça rapporte.
Julien Pichené
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