Chaque matin, Jean Zeid livre ce qu’il se fait de mieux en matière d'innovation. Ce vendredi, il s'intéresse à l'entreprise Maxisom qui travaille sur la conception de cabines à sieste qui pourront être installées facilement dans les entreprises.
Ce vendredi matin, on fait la sieste au travail.
Ils sont nombreux les salariés à vouloir s’offrir un roupillon au travail. Mais dormir au bureau, ce n’est pas si simple. Légalement l'employeur n'a pas obligation de fournir une salle de repos à ses employés. La seule obligation, c’est la restauration dans les entreprises de plus de 50 salariés avec une pièce contenant obligatoirement un réfrigérateur. On est loin de la sieste. Et pourtant. En 2005, des pilotes de la Nasa ont démontré qu’une sieste de 20 minutes améliorait nettement les capacités cognitives. Dnas des pays comme le Canada les États-Unis ou le Japon, cette sieste en entreprise est déjà entrée dans les pratiques managériales.
Pour faciliter ce temps de repos ô combien salvateur Maxime Duclos a fondé la marque Maxisom, et il travaille d’arrache pied sur la conception de cabines à sieste qui pourront être installées facilement dans les entreprises.
Comment elles se présentent ces cabines ?
Déjà, ce qu'il faut dire, c’est que Maxime Duclos est un ancien militaire, six ans au 4e régiment de chasseurs de Gap, il a 27 ans, né à Saint malo et installé à Toulouse depuis deux ans, et la salle de repos de ses rêves mesure « entre 3 et 4 m2 ». C’est petit mais c’est pas un sarcophage. Elle est design, isolé des bruits et de la lumière, le lit modulable en position semi-assise ou allongée pour des siestes de 10 à 20 minutes, même s’il faut le dire, tout le monde n’arrive pas à faire des siestes courtes, des siestes de marins. On peut y contrôler l’ambiance lumineuse, instaurer un silence total ou une ambiance musicale relaxante. Pour l’hygiène, aucun drap ni oreiller ne sont prévus, mais plutôt des matériaux qui se lavent facilement et qui sèchent tout aussi vite. Bref, tout est fait pour piquer du nez.
Maxime Duclos qui cherche un financement pour produire son prototype.
Depuis le 11 avril, Maxisom a lancé une campagne de financement participatif sur la plate-forme Ulule pour poursuivre son développement. Objectif : 5 000 euros d’ici au 26 mai pour financer la première phase du concept. Les premiers prototypes devraient sortir au troisième trimestre 2024 et la production devrait commencer mi 2025 si tout se passe bien.
On connait déjà le tarif des Maxisom ?
Disons qu’on a une fourchette. Il y aura trois gammes de cabines : les modèles standards, premium et confort avec des prix variant de 25 000 à 40 000 euros. Les clients de Maxisom : plutôt des grands groupes parce qu’il faut des locaux assez volumineux pour installer ces capsule à sieste qui représentent un argument non négligeable pour les entreprises qui souhaitent faire revenir les salariés au bureau et réduire le télétravail.