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Chaque matin, Jean Zeid livre ce qu’il se fait de mieux en matière d'innovation. Ce mercredi, il s'intéresse à la startup Pixacare qui mise sur une application permettant d'accélérer la cicatrisation.

Ce mercredi matin, on parle intelligence artificielle et cicatrisation.
C’est le drôle de mariage que tente la start up Pixacare fondée en 2019 avec le soutien d’un professeur et chirurgien plasticien du CHU de Strasbourg. Son objectif : développer une application permettant, rien de moins que d'accélérer la cicatrisation.
Comment fonctionne cette application ?
Alors ça va moins vite que dans certains films de super héros hollywoodien comme Wolverine qui cicatrise très vite, mais quand même. ça se passe sur le téléphone des professionnels. Le médecin peut prendre en photos les plaies, donner quelques informations clés sur le contexte, et grâce à un algorithme maison, il ou elle pour nouvelles informations sur les plaies pour un suivi complet.
Le premier objectif : c’est d’établir le bilan précis de la cicatrice : est-ce qu’il y a du mieux, un peu, beaucoup, passionnément. C’est très très précis. Et cela permet d’accélerer cete cicatrisation en s'adaptant à la plaie.
Le second objectif de cette intelligence artificielle est de centraliser toutes les informations : que vous soyez en face de votre médecin ou d’un thérapeute hospitalier, tous les professionnels de santé peuvent suivre l'évolution de la cicatrisation et réagir si besoin. Cela peut réduire les durées d'hospitalisation et la fréquence des consultations.
Et mine de rien, ça concerne beaucoup de monde : puisque Pixacare ambitionne quand même de faciliter le parcours de soins de 2,5 millions de personnes souffrant de plaies chroniques en France.
Et ils en sont à combien aujourd’hui ?
La start-up strasbourgeoise installée au campus médical Next Med revendique 70 000 patients suivis pour 400 000 photos, c’est très bien, mais c’est pas 2,5 millions. C’est pour cela qu’elle a réalisé une levée de fonds de 3 millions d’euros récemment, pour c continuer son développement. Elle mise sur la possibilité, étude à l’appui, de de réduire d’un tiers le temps de cicatrisation et de diminuer de moitié les consultations de suivi, c’est la Sécu qui va être contente.
Pixacare qui espère devenir le leader européen du suivi de cicatrisation assistée par intelligence artificielle d’ici à 2030, avec en vue la validation réglementaire des algorithmes d'analyse et le financement d'études cliniques pour mesurer l'impact de cette télésurveillance. Pourquoi ? Et bien pour pouvoir être remboursé par l’Assurance Maladie.