Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, des révélations sur ce qu'il se passe à la rédaction du Monde et les relations entre le couple le plus connu de France, Emmanuel Macron et François Bayrou.
À rire ou à mourir
On commence avec un joli coup journalistique.
Le parisien aujourd’hui en France a effectivement réussi à organiser un face aux lecteurs avec Vlodimyr Zelinski.
Nicolas Charbonneau et Charles de Saint Sauveur se sont donc rendus à Kiev, et ont donc rencontrés le président Ukrainien dans son bunker secret. Et là en Visio, il a répondu pendant une heure aux lecteurs réunis par le journal à Paris.
D’où il ressort que sa détermination ne faiblit pas. Il réclame plus d’aides plus d’armes de la part des Etats Unis et l’Europe. Face à la barbarie, il faut recourir aux méthodes qu’ils comprennent déclare-t-il.
Dans cette interview on ne le sent pas trop inquiet par l’arrivée de Trump à la Maison Blanche. Il révèle aussi qu’au début du conflit il s’entretenait tous les jours par téléphone avec Emmanuel Macron de manière informel.
Enfin l’un des lecteurs du Parisien s’excuse : « pardon si ma question semble décalée mais il y a quelques années vous vous êtes fait connaitre en faisant rire les gens.. Est-ce que vous pensez pouvoir les fait rire à nouveau un jour ? »
« C’est une très bonne question répond-t-il. En toute honnêteté je pense que ça dépendra de la personne qui se trouvera à l’intérieur de moi. Cette guerre a un impact sur nous tous. Si je ne perds pas celui que j’ai été en mon for intérieur alors effectivement tout est possible ».
La guerre d’Egos
On revient en France avec un homme politique qui lui aussi fait rire... la presse. Bayrou déjà victime du cumul des.. mandales ! titre hilare le Canard enchainé.
A la une de l’opinion le dessin de Kak lui aussi est amusant. La scène se déroule dans un ascenseur. A l’intérieur Macron et Bayrou se regardent droit dans les yeux aucun des deux ne voulant sortir. Et pourtant le système d’alarme empêche l’appareil de partir : Bip Bip Bip. Parce qu’il est bien spécifié « qu’un seul méga égo est accepté dans l’ascenseur ».
Et oui, la bataille d’ego a commencé !
Macron, Bayrou, déjà la cohabitation titre l’Opinion.
D’abord, « depuis sa nomination à Matignon, François Bayrou enchaine les faux pas sous l’œil furibard d’Emmanuel Macron » explique le journal.
« Polémique sur Mayotte, retard à l’allumage dans la composition du gouvernement, stratégie divergente sur les discussions avec les partis, débat sur le cumul des mandats. 3 jours à Matignon ont suffi pour provoquer la colère du chef de l’Etat ».
Mais attention ! « la cohabitation entre les 2 hommes n’est pas politique- précise-t-il-, ils sont du même bord, elle est celle de tempérament et d’ambitions ».
« Il va falloir procéder au calage des deux égos » confirme Cécile Cornudet des Echos...
« Bayrou a toujours considéré que Macron lui devait son élection et estime que lui seul peut sortir du pays du blocage. De son côté, Macron lui, est partagé entre son intérêt et son tempérament poursuit-elle. Il a besoin d’un premier ministre fort qui prenne la foudre et puisse le protéger en retour. Mais il ne peut le laisser s’essuyer les pieds sur sa prééminence institutionnelle ».
Bref on n’a pas fini de commenter les problèmes de couple de ces deux-là...
« Macron c’est fini ou presque »
De toutes façons ce mariage ne va pas durer.
C’est en tous cas pas ce que pense Marine le Pen.
« Macron c’est fini ou presque déclare-t-elle au Parisien Aujourd’hui en France. La cheffe du RN ménage étonnamment Bayrou dans cette interview mais à la dent dure contre le chef de l’état comme le lui font remarquer les 3 journalistes qui l’interviewe.
« Mais mon propos n’a pas vocation à être cruel répond-elle au journal. De son propre fait Macron a perdu la main. Il a même perdu son pouvoir de nomination du premier ministre qui s’est nommé lui-même. Il ne lui reste pas grand-chose... »
Pape et gauche digicode.
A lire également ce matin : Le Pape à la une du JD news. Le pape qui célèbre l’identité Chrétienne en Corse annonce l’Hebdomadaire.
La gauche digicode ensuite. La gauche digicode, c’est comme ça que Vincent Tremollet de Villers appelle ces « forces de progrès » qui milite pour l’ouverture des frontières, disserte sur les vertus de l’accueil, mais à Mayotte, à 8000 kilomètres de leurs portes blindées à combinaison.
La divine
Enfin l’évènement cinématographique c’est la sortie aujourd’hui de « Sarah Bernhardt La divine »
Sandrine Kimberlain, qui interprète l’actrice, rappelle à Etienne Sorin, ce que fut sa notoriété : « Les gens s’évanouissaient en la voyant jouer. C’était de l’ordre de la transe. Elle aimait la tragédie et elle était spécialiste de l’agonie. Le public venait la voir mourir ».
Tout le contraire finalement de Volodymir Zelinski...