Une quarantaine de "gilets jaunes" ont tenté jeudi d'investir le fort de Brégançon, la résidence d'été des présidents de la République française, a indiqué vendredi le maire de Bormes-les-Mimosas dans le Var, François Arizzi.
La gendarmerie sur place. "La gendarmerie est intervenue pour bloquer au niveau du hameau de Cabasson une quarantaine de gilets jaunes qui voulaient aller dans le fort de Brégançon", a priori inoccupé, a précisé l'élu, confirmant une information de Var-Matin. Contacté, le service de presse de l'Élysée s'est refusé à communiquer le lieu où se trouve actuellement Emmanuel Macron.
Dans ses colonnes, le quotidien détaille en photos le jeu du chat et de la souris jeudi après-midi entre les manifestants et les gendarmes, aux abords du fort, situé sur une presqu'île.
"Du grand n'importe quoi". Selon François Arizzi, qui évoque une "action symbolique", ces "gilets jaunes" auraient l'intention de revenir sur place ce vendredi, pour tenter à nouveau d'investir le fort. "C'est du grand n'importe quoi, pour des gens qui veulent la démocratie, il faudrait déjà qu'ils commencent par respecter la propriété des autres", a accusé François Arizzi, certains de ces "gilets jaunes" ayant traversé des domaines privés pour tenter d'accéder à leur cible.