Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, affaibli par les séquelles d'un accident vasculaire cérébral en 2013, est rentré à Alger samedi après des "contrôles médicaux périodiques" à Genève, a annoncé la présidence citée par l'agence d'État APS.
Plusieurs "contrôles médicaux périodiques" depuis 2013. Abdelaziz Bouteflika, 81 ans, avait quitté la capitale algérienne lundi afin de subir des examens médicaux en Suisse. Il n'a pas été précisé quel type d'examen il a subi ni dans quel hôpital il s'est rendu.
Hospitalisé 80 jours à Paris en 2013 après un AVC, il a effectué depuis plusieurs "contrôles médicaux périodiques" à Paris, Grenoble ou Genève.
Sera-t-il candidat à un 5e mandat? En prévision de l'élection présidentielle en avril 2019, son camp multiplie les appels à un 5e mandat du président Bouteflika qui dirige l'Algérie depuis 1999. Si le chef de l'État n'a pas fait part de ses intentions, de nombreux observateurs estiment sa candidature hautement probable.
La santé du président algérien fait l'objet de multiples spéculations dans son pays. L'AVC dont il a été victime a affecté sa mobilité et son élocution. Ses apparitions, en fauteuil roulant, sont rares et il ne s'exprime plus en public. Il a participé à deux événements publics, en avril et en mai derniers. Il est également apparu à la télévision nationale, le 5 juillet, jour de la fête nationale, à l'occasion d'un dépôt de gerbe à la mémoire des "martyrs" de la guerre d'indépendance.
Par ailleurs, il a rencontré en avril à Alger le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, et le président turc Recep Tayyip Erdogan le mois précédent.