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Selon Jon Henley, correspondant du Guardian à Paris, le Premier ministre britannique, malmené par le Parlement, a plusieurs options d’ici au 14 octobre, mais aucune n’est réellement satisfaisante pour lui.

Les députés britanniques ont infligé mardi une nouvelle défaite cuisante au Premier ministre Boris Johnson en refusant encore une fois de déclencher des législatives anticipées, avant que le Parlement ne soit suspendu jusqu'au 14 octobre, deux semaines seulement avant la date prévue pour le Brexit. L’ancien maire de Londres, partisan d’une sortie de l’Union européenne même sans accord, a perdu la main face au Parlement. Et le royaume attend désormais ce que va faire son Premier ministre. "Il a quelques options, mais il va falloir qu’il attende jusqu’au 14 octobre pour essayer de les mettre en œuvre", explique à Europe 1 Jon Henley, correspondant du Guardian à Paris.

"Il pourrait démissionner..."

Le principal problème de Boris Johnson, ce sont les députés. "Il se retrouve complètement coincé, avec le Parlement qui l’a obligé de demander un nouveau report du Brexit - ce qu’il a promis de ne jamais faire - et en même temps, le Parlement qui a interdit de nouvelles élections avant la mi-octobre", détaille le journaliste.

Alors quelles sont les options qui se présentent à lui ? "Il pourrait démissionner, tout simplement, et demander à un autre Premier ministre de demander ce nouveau report. "Il pourrait décider d’ignorer la nouvelle loi, ce qui l’entraînerait sans doute devant les tribunaux", énumère le journaliste. "Il pourrait en même temps tout simplement pousser un nouveau projet de loi, mais cela entrainerait un risque qu’il y ait des amendements. Il y a des chemins de sortie, mais ils ne sont pas clairs du tout", conclut Jon Henley.