Israël est plus que jamais sous la pression de son opinion publique, 100 jours après l'attaque du Hamas. En coulisses, sous l'égide du Qatar, les négociations continuent pour libérer les 136 otages toujours captifs des terroristes. Mais le seul résultat tangible des dernières semaines, c'est l'envoi annoncé de médicaments aux otages. C'était une demande des familles. Elles ne s'en réjouissent pas encore. Elles attendent, disent-elles, de voir la preuve que leurs proches reçoivent effectivement des soins. Certains des otages ont des problèmes de santé, d'autres sont grièvement blessés.
>> LIRE AUSSI - Israël-Hamas : «C'est comme ma famille», à Paris, un rassemblement pour soutenir les otages
"Ce qui est important pour eux, c'est la guerre contre le Hamas"
Le temps presse, rappellent inlassablement leurs proches, inquiets aussi par les combats qui continuent de faire rage à Gaza. Les familles exigent du gouvernement israélien la conclusion immédiate d'un accord de libération.
"Ce n'est pas leur priorité. Si ça l'était vraiment, ils auraient pu prendre toute une série d'initiatives. Ils ne le font pas. Ce qui est important pour eux, c'est la guerre contre le Hamas. Trois mois et demi ont passé, ramenez les otages", fustige Sulik, dont le père, Amiram Cooper, 85 ans, est toujours otage du Hamas. Les autorités israéliennes estiment que 136 personnes sont toujours détenues par le Hamas à Gaza. Certaines sont décédées, mais elles ne figureront pas dans cette liste, tant que leurs corps ne seront pas restitués.