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Aviva Fried / Crédit photo : Mandel NGAN / AFP
Deux jours après le débat chaotique entre Donald Trump et Joe Biden, des voix s'élèvent du côté des démocrates pour appeler l'actuel président à se retirer de la course à la Maison-Blanche. Mais qui pourrait le remplacer ? Dans son camp, plusieurs noms sont évoqués, sans qu'aucun ne parvienne à faire l'unanimité.

Aux États-Unis, les électeurs démocrates sont en plein doute, 48 heures seulement après le débat chaotique entre Joe Biden et Donald Trump. Beaucoup de parieurs ont abandonné le président américain qui brigue un second mandat à la Maison-Blanche, ils lui donnaient 35 % de chances d'être élu, mais la probabilité est tombée après le débat sous la barre des 20%. Des voix commencent à s'élever. Elles appellent Joe Biden à se retirer à quelques semaines seulement de la convention d'investiture démocrate.

Depuis le séisme du débat, les démocrates évoquent ouvertement des candidatures alternatives. Il y a d'abord la vice-présidente Kamala Harris, choix logique, mais qui ne remporte pas l'adhésion. Elle n'est pas appréciée et n'a pas su s'imposer au cours des quatre dernières années.

Gavin Newsom, Gretchen Whitmer, Sherrod Brown également évoqués

Un autre nom revient souvent : celui de Gavin Newsom, le gouverneur de Californie. Avec son allure dynamique et ses dents blanches, il a la carrure présidentielle. D'autant qu'il gère un État qui est tout de même la cinquième économie du monde. Mais il fait figure d'épouvantail progressiste dans les États clés, et lui-même se dit fidèle à Joe Biden. "Nous devons soutenir ce président. On ne va pas lui tourner le dos à cause d'une mauvaise prestation. Quel genre de parti fait ça ? Ces conversations surréalistes n'aident pas", a-t-il déclaré.

La gouverneure du Michigan, Gretchen Whitmer, le sénateur de l'Ohio, Sherrod Brown, sont aussi mentionnés. Mais pour l'instant, Joe Biden reste en place. Certains gros donateurs se sont échangés des messages paniqués, envisageant de pousser le président à partir. Mais ils semblent désormais résignés. Comme le résume un investisseur de la Silicon Valley, "Joe est notre candidat".