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Aviva Fried (correspondante aux États-Unis) / Crédits photo : Bryan Bedder / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP , modifié à
Des opérations terrestres menées par l'armée israélienne ont débuté lundi soir au Liban. Ces opérations "limitées, localisées et ciblées" contre des "cibles et des infrastructures terroristes" du Hezbollah inquiètent les États-Unis qui s'opposent à cette action.

L'armée israélienne a annoncé mardi que des troupes au sol avaient traversé la frontière pour combattre le Hezbollah dans des villages du sud du Liban, malgré les appels internationaux à la désescalade. Le président américain Joe Biden s'oppose à cette action terrestre et n'a pas caché son agacement.

Les États-Unis demandent un cessez-le-feu immédiat

Joe Biden illustre parfaitement cette impression d’impuissance américaine. Interrogé pour savoir s’il avait été prévenu de l’incursion des troupes israéliennes au Liban et s’il était d’accord avec cette opération, c’est un président amer qui a répondu : "J'en sais plus que ce que vous pensez et je suis d’accord pour dire qu’ils arrêtent. Il faudrait un cessez-le-feu maintenant." 

Depuis le 7 octobre, les États-Unis cherchent un compromis qui permettrait de ramener le calme dans la région, sans succès. Et pire encore, leur allié israélien agit sans les informer au préalable, réduisant les Américains au rang de spectateurs alors que 2.000 à 3.000 soldats supplémentaires ont été envoyés dans la région.

Une coopération Russie, Chine, Corée du Nord, Iran ?

Ils affirment également travailler avec les Israéliens pour contrecarrer une éventuelle attaque iranienne, comme ils l’avaient fait en avril dernier. Les États-Unis souhaitent par-dessus tout une solution diplomatique rapide puisqu'ils s’inquiètent désormais de l’émergence d’une coopération entre la Russie, la Chine, la Corée du Nord et l'Iran.