La chaîne de cafés Starbucks a annoncé mardi la fermeture de l'ensemble de ses établissements aux Etats-Unis lors de l'après-midi du 29 mai pour une formation consacrée au racisme, après une vague d'indignation causée par l'arrestation de deux Noirs dans un de ses cafés.
Alors qu'une vidéo de cette arrestation a été largement relayée sur les réseaux sociaux, cette formation aura vocation à "empêcher les actes de discrimination dans nos enseignes", a indiqué le groupe dans un communiqué.
Vidéo massivement relayée. La chaîne s'est retrouvée sous le feu des critiques après la diffusion jeudi d'une vidéo par une cliente d'un Starbucks de Philadelphie, en Pennsylvanie, qui a été massivement relayée durant le week-end sur les réseaux sociaux. On y voit deux hommes noirs, calmes, être interpellés et menottés par plusieurs policiers.
@Starbucks The police were called because these men hadn’t ordered anything. They were waiting for a friend to show up, who did as they were taken out in handcuffs for doing nothing. All the other white ppl are wondering why it’s never happened to us when we do the same thing. pic.twitter.com/0U4Pzs55Ci
— Melissa DePino (@missydepino) 12 avril 2018
Près de 175.000 employés seront formés. La formation du personnel fin mai aura vocation à "empêcher les actes de discrimination dans nos enseignes", a indiqué le groupe dans un communiqué. Elle "sera délivrée à près de 175.000 employés à travers le pays et fera partie du processus d'intégration de nos nouveaux employés", a ajouté Starbucks. Durant cette formation, les employés se verront proposer "un programme destiné à corriger les préjugés racistes, promouvoir l'intégration, prévenir les discriminations et s'assurer que n'importe qui à l'intérieur d'un Starbucks se sente à l'abri et le bienvenu", a-t-il poursuivi. Plus de 8.000 établissements aux Etats-Unis seront fermés à cette occasion, selon le groupe.
Excuses. Le PDG de Starbucks Kevin Johnson a présenté ses excuses mardi après la vague d'indignation causée par cet événement, et a affirmé que l'entreprise avait commencé "un examen complet de ses pratiques".