La Maison-Blanche a dénoncé lundi avec force les "insultes déplacées" du président palestinien Mahmoud Abbas, l'appelant à faire un choix clair entre une "rhétorique haineuse" et la paix. Mahmoud Abbas a qualifié lundi de "fils de chien" l'ambassadeur américain en Israël David Friedman.
Abbas "doit choisir". "L'heure est venue pour le président Abbas de choisir entre la rhétorique haineuse et des efforts concrets pour améliorer la qualité de vie de son peuple et l'emmener vers la paix et la prospérité", a indiqué Jason Greenblatt, émissaire de Donald Trump pour le conflit israélo-palestinien.
Pour une "coexistence pacifique". "En dépit des insultes totalement déplacées contre des membres de l'administration Trump, (...) nous nous sommes engagés envers les Palestiniens et en faveur des changements qui doivent être mis en place pour une coexistence pacifique", poursuit Jason Greenblatt. "Nous finalisons notre plan pour la paix et nous le présenterons quand les conditions seront réunies", conclut-il.
Le plan américain, mort-né ? Après plusieurs décisions montrant selon eux le parti pris ouvertement pro-israélien de l'administration Trump, les Palestiniens ont fait savoir que les Etats-Unis étaient disqualifiés dans le rôle de médiateurs, suscitant des interrogations sur la possibilité que le plan américain soit mort-né.