Téhéran "met en oeuvre" ses engagements pris aux termes de l'accord international sur le nucléaire iranien, a déclaré dimanche à Téhéran le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano. "A la date d'aujourd'hui, je peux affirmer que l'Iran met en oeuvre ses engagements en matière nucléaire pris dans le cadre du PGAC", a affirmé monsieur Amano lors d'une conférence de presse devant des médias iraniens.
Ne pas se doter de l'arme atomique. Le Plan global d'action commun est le nom de l'accord conclu en juillet 2015 à Vienne entre l'Iran et le Groupe des Six (Allemagne, Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie). Aux termes de ce texte, la République islamique s'est engagée à brider son programme nucléaire pour prouver qu'elle ne cherche pas à se doter de l'arme atomique. Elle a obtenu en échange la reconnaissance de son droit à enrichir l'uranium à des fins civiles et la levée des sanctions économiques que lui imposaient l'Occident et les Nations unies à cause de ce programme.
Accusant l'Iran d'avoir violé l'accord à plusieurs reprises, le président américain Donald Trump a menacé le 13 octobre dernier d'en retirer son pays "à tout moment" et a demandé aux parlementaires américains de légiférer pour imposer de nouvelles sanctions visant notamment à empêcher les progrès de l'Iran en matière de production de missiles balistiques. Une décision que l'ancien chef de la diplomatie américaine, John Kerry, avait qualifié de "dangereuse".