Donald Trump a déclaré vendredi qu'aucun piratage n'avait pesé dans les résultats de l'élection présidentielle américaine de novembre où il a battu Hillary Clinton, alors que Washington a publiquement accusé Moscou d'avoir voulu influer sur le scrutin.
Pas de "manipulation par les urnes". "Bien que la Russie, la Chine, d'autres pays, des groupes et individus extérieurs tentent en permanence de pénétrer la cyber-infrastructure de nos institutions gouvernementales, de nos entreprises et d'organisations comme le parti démocrate, il n'y a eu absolument aucun impact sur le résultat de l'élection, notamment le fait qu'il n'y a eu aucune manipulation des urnes électroniques", a déclaré le président élu des États-Unis dans un communiqué à l'issue d'une réunion avec les responsables du renseignement américain à New York.
"Les pirates ont échoué". Contrairement à ces chefs espions, qui ont officiellement pointé du doigt les plus hauts échelons du pouvoir russe, le successeur de Barack Obama n'a pas mis en cause spécifiquement la Russie pour le piratage informatique du parti démocrate et d'un proche d'Hillary Clinton durant la campagne électorale. "Il y a eu des tentatives de pirater le parti républicain, mais le parti avait mis en place des défenses fortes contre le piratage, et les pirates ont échoué", a-t-il ajouté.
Plan anti-piratage. Le président républicain, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a également promis un plan anti-piratage dans les 90 premiers jours de sa présidence. "Les méthodes, outils et tactiques que nous utilisons pour protéger l'Amérique ne doivent pas être exposées publiquement, ce qui aiderait ceux qui cherchent à nous faire du mal", a déclaré Donald Trump.
Un rapport demandé par Barack Obama. Les services de renseignement américains estiment dans un rapport publié vendredi que le président "Poutine et le gouvernement russe ont cherché" à favoriser l'élection de Donald Trump et à discréditer la campagne électorale d'Hillary Clinton.
Moscou "appliquera les leçons apprises" dans cette campagne pour influencer les élections dans d'autres pays, avertit le rapport demandé par Barack Obama, qui se base sur les informations recueillies par le FBI, la CIA et la NSA.