Tous les pays "qui sont attaqués par le terrorisme doivent être solidaires", a affirmé Manuel Valls après l'attentat-suicide qui a fait au moins 10 morts mardi matin à Istanbul, précisant n'avoir "à ce stade aucune information" sur la présence éventuelle de Français parmi les victimes.
"Une guerre". "La France, la Turquie, tous les pays qui sont attaqués par le terrorisme doivent être solidaires et mettre en place tous les moyens indispensables pour lutter contre la menace terroriste", a déclaré le Premier ministre, à l'issue d'une réunion du groupe socialiste à l'Assemblée nationale. "C'est une guerre, c'est une guerre que nous menons contre le terrorisme, c'est une guerre que le terrorisme nous mène, pas qu'en France, partout en Europe et dans le monde, et c'est pour ça que nous devons être unis et solidaires", a-t-il également expliqué.
Incertitude sur les français. Si la chancelière allemande, Angela Merkel a annoncé que des Allemands étaient "probablement" parmi les victimes, l'incertitude demeure au sujet des français. "Le ministère des Affaires étrangères est très attentif à ce qui se passe. Toutes les informations seront données lorsque nous les aurons", a précisé Manuel Valls. Les autorités turques ont en effet indiqué à la mi-journée que la majorité des victimes de l'attentat d'Istanbul sont des étrangers.
Au moins 10 morts.Au moins 10 personnes ont été tuées et 15 autres blessées lors d'un attentat suicide commis par un syrien, selon le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a visé le quartier très touristique de Sultanahmet, près de Sainte-Sophie et de la Mosquée bleue "Il est fortement recommandé d'éviter ce secteur", a écrit le quai d'Orsay sur sa page de conseil aux voyageurs.