Les agressions de trop. Lundi dans un communiqué, la Société des journalistes (SDJ) de BFMTV a annoncé que les reporters de la chaîne ne couvriraient pas le mouvement des "gilets jaunes" lundi. La raison ? Les agressions subies par ces mêmes reporters, samedi à Rouen et à Paris. "Depuis le début du mouvement le 17 novembre dernier, on ne compte plus les violences et les menaces de morts (...) que nos confrères et consœurs subissent sur le terrain dans le cadre de la couverture de la mobilisation des 'gilets jaunes'", dénonçait le communiqué. Chez Karl Zéro mardi, Patrick Poivre d'Arvor a lui aussi fustigé ces violences, rappelant le droit à la liberté de la presse.
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"On n’a pas le droit de s’expliquer avec les poings". "C'est scandaleux et dégueulasse", a dénoncé l'ancien présentateur du 20 Heures de TF1 au micro d'Europe 1. Déjà, le 22 décembre, une équipe de BFMTV et une journaliste du quotidien Le Progrès avaient été prises à partie. "Quoique l'on pense de ce que dit un journaliste, c’est la liberté de la presse, chacun est libre de s’exprimer", a tenu à rappeler PPDA, "on n’a pas le droit de s’expliquer avec les poings", a-t-il également souligné.
Par ailleurs, Patrick Poivre d'Arvor a aussi fait part de son incompréhension quant aux motivations de ces agressions. "Ces chaînes d’information en continu ont particulièrement aidé ce mouvement des 'gilets jaunes', en l'évoquant en permanence", affirme-t-il, "donc pourquoi se retourner contre eux alors qu’ils ont servi un peu de tremplin ?"