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Les consignes de vote de certains politiques sont parfois orientées pour faire barrage au Rassemblement national, à l'image de Gabriel Attal lors des législatives en juin dernier. Pour Marlène Schiappa, invitée dans l'émission "On marche sur la tête" de Cyril Hanouna, tous les jours de 16 heures à 18 heures sur Europe 1, elle explique pourquoi elle ne veut pas faire partie de cette diabolisation du parti. 

La décision à prendre devant l'urne était claire lors des législatives pour certaines personnalités politique. Par exemple, pour Gérald Darmanin la ligne à suivre était de ne pas voter pour un candidat LFI dans le cas d'un duel avec le RN. De son côté, Gabriel Attal précise ne pas vouloir "donner de consigne de vote", mais a estimé que c'était "notre responsabilité" de "faire barrage". Invitée dans "On marche sur la tête", du lundi au vendredi entre 16 heures et 18 heures sur Europe 1, Marlène Schiappa estime que le barrage contre le Rassemblement national n'est pas une solution. 

"Je ne fais pas partie de la stratégie de ceux qui pensent qu'il faut absolument diaboliser le Rassemblement national, parce que je pense qu'on ne résout pas les problèmes de cette manière. Je pense que ça fait 30 ans qu'on dit qu'on va faire barrage, qu'il ne faut pas parler aux élus, RN, etc. Mais ça ne fait que les faire monter, élection après élection. Je suis très mal à l'aise avec ceux qui disent qu'il faut mettre de côté les élus RN par exemple dans les cérémonies républicaines", explique-t-elle au micro d'Europe 1, face à Cyril Hanouna.