Assommé par l'échec d'une élection présidentielle réputée imperdable puis par les élections législatives, le parti des Républicains cherche à se refonder. Mais plusieurs lignes politiques se dessinent au sein de la formation, jusque sur les bancs de l'Assemblée, entre ceux qui ont choisi la droite du parti et ceux qui se rapprochent du président Macron. Le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin, s'est déclaré attristé de la situation du parti dont il est issu.
"J’ai vu partir un bout de son âme". "A jour de ses cotisations", il pourrait voter lors du congrès de LR qui doit désigner le nouveau président du parti, a t-il indiqué au Journal du dimanche. Mais le ministre s'est avant tout détaché de la ligne la plus dure du parti. "Je suis très malheureux de la situation de la famille politique à laquelle j’ai adhéré il y a dix-sept ans par conviction gaulliste. J’ai vu partir un bout de son âme lors de l’épisode du Trocadéro puis quand elle s’est perdue dans la justification d’un vote blanc au second tour de l’élection présidentielle. La ligne identitaire de Laurent Wauquiez est mortifère", a affirmé Gérald Darmanin. "S’il faut que quelqu’un le dise, je serai celui-là", a ajouté le ministre.