A Saint-Etienne, les dégâts à la fin de l'année 2018 se chiffraient selon le maire à un million d'euros. 0:47
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Marguerite Lefebvre et AFP, édité par Margaux Lannuzel , modifié à
Les élus des grandes villes et métropoles, dont Gaël Perdriau, interrogé par Europe 1, demandent au gouvernement une "réunion d'urgence" pour être indemnisés. 
INTERVIEW

"En fin d'année, nous avons déploré environ un million d'euros de dégâts sur l'espace public, qui devront être financés par la ville", déplore Gaël Perdriau, interrogé dimanche par Europe 1. L'édile fait partie des élus des grandes villes et métropoles qui réclament "une réunion d'urgence" au gouvernement, compte tenu des "préjudices subis par les habitants et les commerçants" après 13 semaines de mobilisation des "gilets jaunes".

"Une rencontre avec le ministre de l'Économie". Commerçants et habitants sont "pris en otage par des casseurs" et les pertes sont de l'ordre de plusieurs "millions d'euros dans nombre de grandes villes (Bordeaux, Dijon, Lyon, Nantes, Paris, Rennes, Rouen, Saint-Etienne, Toulouse...)", dénonce dimanche France Urbaine, qui réunit les élus des grandes villes et métropoles, dans un communiqué. L'association "demande au Premier ministre une rencontre avec le ministre de l'Economie (...) et la ministre de la Cohésion des territoires" afin "de définir les modalités d'indemnisation et d'accompagnement, au nom de la solidarité nationale".

"Nous attendons une réponse très rapide". "Ça fait 13 samedis que nos centre-villes, nos commerces souffrent énormément de ces manifestations qui sans être autorisées ne sont pas interdites. Ces centre-villes sont désertés par les habitants qui n'ont pas envie de se retrouvés mêlés aux gaz lacrymogènes", illustre Gaël Perdriau. "Tout cela est en train de mettre en danger l'économie de nos villes. La résolution du problème arrive par des décisions financières, nous souhaitons que le gouvernement en ait conscience. Nous attendons maintenant une réponse très rapide."