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// Crédit photo : Ludovic MARIN / AFP
Arrivé troisième des législatives avec 22% des voix, le camp présidentiel subit une défaite lourde de conséquences. Gabriel Attal a pris la parole dans la soirée sur le perron de l'hôtel de Matignon. Le Premier ministre a appelé à faire barrage du Rassemblement national, pour l'empêcher de "gouverner le pays avec le projet funeste qui est le sien". 

Le camp présidentiel est arrivé à la troisième place des élections législatives avec 22% des suffrages exprimées. Dans la soirée, Gabriel Attal s'est exprimé sur le perron de l'hôtel de Matignon. Le Premier ministre a commencé par remercier les Français qui ont voté pour les candidats d'Ensemble pour la République dont "plus de 300 sont qualifiés pour le second tour". 

Un "devoir moral de tout faire pour empêcher le pire d'advenir"

Gabriel Attal affirme que "la leçon de ce soir, c'est que l'extrême droite est aux portes du pouvoir. Jamais dans notre démocratie, l'Assemblée nationale n'a risqué d'être dominé par l'extrême droite". Le Premier ministre a appelé les Français à faire barrage au Rassemblement national "d'avoir une majorité absolue et de gouverner le pays avec le projet funeste qui est le sien". Il l'affirme, "pas une voix doit aller au RN". 

Empêcher l'arrivée du Rassemblement national est, selon lui, un "devoir moral de tout faire pour empêcher le pire d'advenir". Le projet de l'extrême droite réduirait "nos valeurs à néant, affaiblirait considérablement notre pays et ne ferait qu'ajouter du malheur au malheur pour nos concitoyens qui souffrent". Gabriel Attal a martelé que le camp présidentiel, présent "dans plusieurs centaines de circonscriptions" lors du second tour, sera "le meilleur choix pour éviter que le Rassemblement National ne dispose d'une majorité absolue". 

Dans d'autres circonscriptions, "cela passera par le désistement de nos candidats, dont le maintien en troisième position aurait fait élire un député Rassemblement national". Selon lui, le Nouveau Front populaire "n'aura pas de majorité absolue" car la présence de la France insoumise "l'empêchait d'être une alternative crédible pour gouverner".