Les Républicains rejettent à ce stade toute coalition avec la majorité. Mais, tous les députés LR élus dimanche soir l’ont été sur une ligne étanche au macronisme, notamment Éric Ciotti dans les Alpes-Maritimes. "Nous n’avons pas vocation à être la roue de secours d’un pouvoir qui a échoué, qui a fragmenté notre pays, qui l’a fragilisé", a-t-il déclaré.
"On n'est pas à vendre"
Une position partagée mais nuancée par Xavier Bertrand, le président des Hauts-de-France : "On n’est pas là pour bloquer mais on n’est pas à vendre. Mais une chose est sûre à l’Assemblé nationale : rien ne se fera avec Mélenchon et rien ne se fera avec Marine Le Pen".
Des propositions de lois sur le pouvoir d'achat et la sécurité
LR se retrouve donc en position d’arbitre avec seulement 62 députés. Valérie Pécresse demande ainsi à Emmanuel Macron de tirer les leçons du scrutin. "Il doit changer de Premier ministre et de gouvernement et entendre la voix des Français, sur le pouvoir d’achat, le rétablissement de l’autorité, sur la vérité financière de la France, c’est sur tous ces sujets-là que nous l’attendons".
Alors, en conseil stratégique, Laurent Wauquiez a plaidé pour que la droite impose ses idées dans les futurs textes de lois. Un appel entendu par Christian Jacob. Le président du parti a indiqué que Les Républicains déposeront d’ici l’automne des propositions de lois sur le pouvoir d’achat, la sécurité ou la santé.